Pour le secrétaire général de la CFDT, “il est grand temps de s’intéresser du côté des recettes” de l’Etat car “moins de dépenses, c’est moins de dépenses sociales pour les plus vulnérables”.
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“C’est totalement insensé que le retour à l’équilibre se fasse uniquement sur les dépenses”, la juge Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, invitée vendredi 19 avril sur franceinfo. Gabriel Attal n’a pas souhaité détailler jeudi les pistes de la nouvelle enveloppe de 10 milliards d’euros d’économies attendue pour juin, après une première décision en février. Le Premier ministre a toutefois assuré que l’engagement d’une baisse d’impôts de deux milliards d’euros “sera requis”.
Pour Marylise Léon, « Il est grand temps de s’intéresser du côté des revenus » de l’État parce que « Des dépenses moindres signifient moins de dépenses sociales pour les plus vulnérables, et c’est totalement inacceptable ». La CFDT ne “ne niez pas le problème de l’équilibre budgétaire” mais demande « répartition des efforts » c’est “équitable”.
Elle précise que “la question n’est pas de tout taxer”mais beaucoup regarde où il y a « le moyen de contribuer à l’effort de redressement des comptes publics ». Elle donne comme exemple « fiscalité des transactions financières ou taxation des revenus supérieurs ». Elle juge également que la mission sur la fiscalité des rentes confiée à Jean-René Cazeneuve, député Renaissance du Gers, “dans la bonne direction”.
Sur l’engagement d’Emmanuel Macron de réduire de deux milliards d’euros les impôts, Gabriel Attal a affirmé qu’il “sera requis”. Mais le patron de la CFDT est dubitatif : « Comment le finance-t-il ? C’est la question !, elle dit. Elle juge « totalement dogmatique » cette position du gouvernement qui “nous dit qu’il faut baisser les impôts”alors que« nous sommes dans une situation exceptionnelle, et on nous dit qu’il n’y a pas d’argent magique, mais c’est quand même dans les poches des salariés qu’ils trouveront l’argent ».
Exemple donné par le numéro un de la CFDT : la réforme de l’assurance chômage, pour laquelle le gouvernement veut une nouvelle fois durcir les conditions d’accès. C’est « le faux nez que le gouvernement présente à chaque fois »qui prétend, selon elle, que “c’est pour le plein emploi”alors que la principale raison de cette réforme, “c’est le budget”. Avec le même “dogme” du gouvernement, à savoir être « obsédé par les dépenses ». L’objectif du gouvernement avec cette nouvelle réforme est donc de « frapper les plus vulnérables, réduire leurs droits, récupérer de l’argent et vider les poches des chômeurs pour pouvoir résoudre une partie du problème du déficit ». Une manœuvre qu’elle juge “inacceptable, c’est de la pure folie de continuer à dire qu’il faut frapper les plus vulnérables”elle s’indigne.
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