“C’est un accident”, assurent ses proches

Le drame s’est produit lundi matin dans les Landes : le chanteur Kendji Girac a été touché à la poitrine lundi dans des circonstances encore floues dans un camp de Gens du voyage à Biscarrosse.

Présent à Biscarrosse depuis plusieurs jours

L’auteur d'”Andalouse” était présent depuis plusieurs jours sur la côte landaise, a indiqué une source proche de la mairie, dans une zone d’accueil peu connue pour ses récentes violences.

Devant cette grande zone de passage où il se trouvait hier soir, sur la route, des gendarmes ont sécurisé l’entrée toute la matinée. Quelques enfants sortent par curiosité, deux adolescents jouent au ballon, un autre fait le tour du camp en trottinette électrique et propose une bouteille d’eau aux policiers.

La police a finalement quitté les lieux en début d’après-midi.

“Ce n’est pas un règlement de comptes, c’est un accident”

« Ce n’est pas un règlement de comptes, c’est un accident. Il a joué avec le truc et boum», a déclaré aux journalistes Emilio, un sexagénaire qui s’est présenté comme son oncle. « On jouait de la guitare, tranquillement. Un accident arrive à tout moment, à toute heure”, a-t-il ajouté, évoquant une soirée de la veille, précisant que “la seule personne qui peut dire où se trouve l’arme, c’est lui”.

“Je l’ai appris à cinq heures du matin, je ne peux pas vous dire ce qui nous est arrivé”, a déclaré à France 3 Nouvelle-Aquitaine un autre homme, qui s’est également présenté comme un oncle.

Conscient au moment du transport

Vers 5h30, la police a été appelée auprès d’un homme grièvement blessé par balle. A leur arrivée sur place, le chanteur avait déjà été évacué par la route en direction de Bordeaux, à environ une heure de route.

En fin de matinée, il se trouvait à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac, au sud-ouest de la capitale girondine, a confirmé le CHU de Bordeaux. Les journalistes ont pu voir des membres de sa famille qui n’ont pas souhaité s’exprimer.

Des sources proches de l’enquête et les pompiers landais indiquent que son pronostic vital n’a jamais été compromis, contrairement à ce qu’affirmaient les premières sources proches du dossier. Il était conscient au moment de son transport, selon les pompiers, qui ont évoqué « une blessure grave ».