L’objectif est d'”offrir une possibilité” d’aide à mourir “dans des conditions très restrictives”, détaille l’ancien vice-ministre de la Santé, lundi sur franceinfo.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 10 minutes
«Cette possibilité qui sera offerte quand la loi» en fin de vie “sera voté, n’oblige personne”, affirme, sur franceinfo, lundi 22 avril, Agnès Firmin-Le Bodo, qui a travaillé à l’élaboration de ce projet de loi lorsqu’elle était vice-ministre de la Santé et qui est aujourd’hui présidente de la commission spéciale chargée d’examiner le texte à l’Assemblée nationale. Le projet de loi “n’obligez pas les médecins” Et « n’obligez pas non plus nos concitoyens, c’est-à-dire les plus vulnérables, à demander l’aide à mourir », ajoute le député de Seine-Maritime.
Le but est “offrir une opportunité” aide à mourir “dans des conditions très restrictives”, explique l’ancien ministre. “C’est le patient qui fait la demande” Et “Seul un médecin peut dire que le pronostic est compromis”, poursuit Agnès Firmin-Le Bodo, rappelant qu’il faudra remplir cinq critères bien précis pour pouvoir demander l’aide à mourir. Ce « aide à mourir » sera réservé aux patients adultes, nés en France ou résidant de longue durée dans le pays, et capables d’exprimer clairement leur volonté. Le texte exclut les maladies psychiatriques. Il faudra également expérimenter des souffrances intolérables et impossibles à soigner, physiques ou psychologiques. Enfin, le pronostic vital doit être entrepris à court ou moyen terme. « Cela ne diminue en rien la qualité de l’accompagnement offert dans les unités de soins palliatifs. » spécifie le membre (Horizons) de Seine-Maritime.
“Cette loi n’oppose pas les soins palliatifs à l’aide à mourir.”
Agnès Firmin-Le Bodo, ancienne ministre de la Santésur franceinfo
À partir de lundi et pendant un mois, la commission spéciale examinera le projet de loi et ses amendements et tiendra des auditions. Le texte ne doit être présenté au reste des députés qu’à partir du 27 mai. “Prends ton temps, ne te précipite pas, travaille toujours”, tel est le crédo d’Agnès Firmin-Le Bodo pour ce lourd dossier parlementaire. Elle confirme que la loi n’entre pas en jeu “a priori” pas en vigueur avant 2025.
L’objectif est d'”offrir une possibilité” d’aide à mourir “dans des conditions très restrictives”, détaille l’ancien vice-ministre de la Santé, lundi sur franceinfo.
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«Cette possibilité qui sera offerte quand la loi» en fin de vie “sera voté, n’oblige personne”, affirme, sur franceinfo, lundi 22 avril, Agnès Firmin-Le Bodo, qui a travaillé à l’élaboration de ce projet de loi lorsqu’elle était vice-ministre de la Santé et qui est aujourd’hui présidente de la commission spéciale chargée d’examiner le texte à l’Assemblée nationale. Le projet de loi “n’obligez pas les médecins” Et « n’obligez pas non plus nos concitoyens, c’est-à-dire les plus vulnérables, à demander l’aide à mourir », ajoute le député de Seine-Maritime.
Le but est “offrir une opportunité” aide à mourir “dans des conditions très restrictives”, explique l’ancien ministre. “C’est le patient qui fait la demande” Et “Seul un médecin peut dire que le pronostic est compromis”, poursuit Agnès Firmin-Le Bodo, rappelant qu’il faudra remplir cinq critères bien précis pour pouvoir demander l’aide à mourir. Ce « aide à mourir » sera réservé aux patients adultes, nés en France ou résidant de longue durée dans le pays, et capables d’exprimer clairement leur volonté. Le texte exclut les maladies psychiatriques. Il faudra également expérimenter des souffrances intolérables et impossibles à soigner, physiques ou psychologiques. Enfin, le pronostic vital doit être entrepris à court ou moyen terme. « Cela ne diminue en rien la qualité de l’accompagnement offert dans les unités de soins palliatifs. » spécifie le membre (Horizons) de Seine-Maritime.
“Cette loi n’oppose pas les soins palliatifs à l’aide à mourir.”
Agnès Firmin-Le Bodo, ancienne ministre de la Santésur franceinfo
À partir de lundi et pendant un mois, la commission spéciale examinera le projet de loi et ses amendements et tiendra des auditions. Le texte ne doit être présenté au reste des députés qu’à partir du 27 mai. “Prends ton temps, ne te précipite pas, travaille toujours”, tel est le crédo d’Agnès Firmin-Le Bodo pour ce lourd dossier parlementaire. Elle confirme que la loi n’entre pas en jeu “a priori” pas en vigueur avant 2025.