Il y a 25 ans, la Suisse entrait dans une nouvelle ère avec la signature de sept accords bilatéraux avec l’Union européenne (UE). C’est grâce à ces textes que la Confédération peut toujours accéder au marché intérieur européen – d’un intérêt économique majeur pour elle – sans être membre de l’Union.
Un privilège unique dont aucun autre État ne peut se targuer, à moins d’appartenir au Club des Vingt-Sept ou à l’Espace économique européen (EEE). En signant ces accords, Bruxelles faisait un pas en direction de Berne – encore candidate à l’adhésion à l’époque – malgré le refus de la population suisse d’adhérer à l’EEE en 1992.
Le marché unique, source de richesse
Mais la Suisse peine aujourd’hui à mener à bien l’indispensable mise à jour de ces accords. Elle a pourtant su tirer parti de l’univers parallèle dans lequel ces textes l’ont plongée ces vingt-cinq dernières années – et c’est peut-être précisément là la cause de l’impasse.
Le PIB réel par habitant a augmenté de 25 % depuis 1999, malgré les vagues d’immigration liées à l’instauration de la libre circulation des personnes. La Suisse doit en grande partie cette croissance à la suppression des barrières commerciales ; la moitié de ses exportations sont destinées à l’UE. L’accès au marché unique représente donc un défi de taille. « source fondamentale de richesse » pour la Confédération et doit être préservé à tout prix, selon l’organisation patronale Économiesuisse.
Mais pour cela, il faudra remédier à certaines lacunes.
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Fondée en 1949 et dirigée par une équipe de cinq directeurs, la FAZ, Grand quotidien conservateur et libéral, il est un outil de référence dans les milieux économiques et intellectuels allemands. Plus de 300 rédacteurs et 40 correspondants étrangers participent à son élaboration, ce qui le rend largement indépendant des agences de presse.
Il se distingue depuis longtemps par son refus de la couleur et de l’image. En 2007, l’image de la Une est apparue pour la première fois. Considéré comme le plus grand quotidien d’Allemagne, il s’inscrit dans la lignée des grands titres anglophones tels que Le New York Times et le Le Financial TimesUne place importante est accordée au traitement de l’information internationale et économique.
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Le PIB réel par habitant a augmenté de 25 % depuis 1999, malgré les vagues d’immigration liées à l’instauration de la libre circulation des personnes. La Suisse doit en grande partie cette croissance à la suppression des barrières commerciales ; la moitié de ses exportations sont destinées à l’UE. L’accès au marché unique représente donc un défi de taille. « source fondamentale de richesse » pour la Confédération et doit être préservé à tout prix, selon l’organisation patronale Économiesuisse.
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Il se distingue depuis longtemps par son refus de la couleur et de l’image. En 2007, l’image de la Une est apparue pour la première fois. Considéré comme le plus grand quotidien d’Allemagne, il s’inscrit dans la lignée des grands titres anglophones tels que Le New York Times et le Le Financial TimesUne place importante est accordée au traitement de l’information internationale et économique.
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