Selon le dernier rapport sur les transactions foncières agricoles en 2023 publié par la Safer, le marché du vignoble est globalement en repli, malgré certaines appellations suscitant les convoitises.
L’amélioration ne pouvait pas durer. Après une nette augmentation en 2021 et 2022, le nombre de transactions sur le marché viticole (qui regroupe toutes les propriétés dont la nature cadastrale est classée en vignes, dont notamment les vignes destinées à la production viticole et les terres viticoles) a diminué l’année dernière. En effet, selon le dernier rapport de la Fédération nationale des entreprises d’aménagement et d’établissement rural (FNSafer), les transactions vont faiblir en 2023 (-7,6%) tout comme les surfaces échangées (-12,8%). . Le marché retrouve ainsi son niveau (peu réputé) atteint en 2018. Paradoxalement et grâce à quelques ventes prestigieuses, le marché du vignoble en valeur a cependant augmenté de 15,8% à 1,17 milliard d’euros en 2023.
Une situation contrastée qui s’explique par la forte contraction observée dans plusieurs vignobles comme Bordeaux, la vallée du Rhône et la Provence, zones fortement touchées par la « crise du vin rouge » due au mildiou et à la sécheresse. Même son de cloche pour le Médoc (-29%), le Haut-Médoc (-17%), Pessac-Léognan (-10%) et plusieurs parcelles de Saint-Émilion (-6%). Néanmoins, certaines appellations prestigieuses ont, sans surprise, réalisé de belles performances avec des chiffres restés stables, notamment à Pauillac, Pomerol, Saint-Julien et Margaux.
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Quant aux vignes d’appellation d’origine protégée (AOP), les prix ont également augmenté de 1,5% pour s’établir à 153 000 euros l’hectare malgré la baisse dans trois bassins (Bordeaux-Aquitaine, Sud-Ouest et Languedoc-Roussillon). Après trois années de baisse, la vigne champenoise enregistre une deuxième année de croissance (+2,3%) avec un prix moyen de plus d’un million d’euros par hectare sur un marché foncier en croissance dans l’Aube et en léger retrait dans la Marne.
Après six années d’euphorie avec des hausses comprises entre 3 % et 8 %, les vignes d’eau-de-vie AOP, autrement dit le cognac et l’Armagnac, ont perdu 6,4 % de leur valeur, à 56 600 euros. Une déception suite à la forte baisse des exportations de cognac (-22% en moyenne et -45% vers les Etats-Unis) qui expliquait jusqu’ici la hausse continue du prix de la vigne dans la région. Enfin, autre baisse notable, celle des vignes non AOP (vins de grande consommation) qui, après treize années de hausse, perdent 1,8% à 15 000 euros.
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