Charles Leclerc décroche sa quatrième pole d’affilée en Azerbaïdjan

A Bakou, il est le roi de la pole position ! Charles Leclerc s’élancera dimanche pour la quatrième fois consécutive en tête du Grand Prix d’Azerbaïdjan de Formule 1, après avoir signé le meilleur temps des qualifications samedi.

Dans « la cité des vents » – Bakou doit ce surnom aux vents qui soufflent dans la capitale – cette performance est de bon augure pour le Monégasque sur une piste urbaine qu’il affectionne et qui rappelle « son » circuit de Monaco entouré de murs impitoyables.

Pour autant, décrocher la pole position ne signifie pas la victoire sur la ligne d’arrivée, puisque le pilote Ferrari, vainqueur du dernier GP d’Italie début septembre, n’y a jamais gagné.

Leclerc, qui s’élancera devant la McLaren de l’Australien Oscar Piastri, a néanmoins tenté de se rassurer samedi : “normalement, le côté pair de la grille a moins de grip, donc on voulait partir des première et troisième places” – une 3e place sur la grille qui est revenue à son équipier Carlos Sainz.

Mais attention au « street fighter » Sergio Pérez, 4e des qualifications. Le Mexicain de Red Bull n’a plus gagné depuis avril 2023, et à Bakou précisément, mais il détient le record de victoires (deux) sur le circuit.

“La deuxième position était possible je pense, mais j’ai perdu un peu de temps dans le deuxième secteur et je n’ai pas pu faire mon tour parfait”, a regretté Perez samedi. Il a toutefois dépassé son équipier Max Verstappen pour la première fois depuis le GP de Miami en mai 2023.

– Verstappen 6ème, Norris piégé –

Pour cette 17e manche de la saison (sur 24), Verstappen, leader du championnat du monde, ne sera que 6e, derrière la Mercedes du Britannique George Russell, 5e.

« Nous avons effectué quelques derniers changements avant les qualifications, qui malheureusement ont peut-être changé les choses », a expliqué le Néerlandais.

Bien qu’il ait réalisé l’une de ses pires performances de la saison lors des qualifications à Bakou, il reste en position de force face à son plus proche rival au championnat, Lando Norris, qui n’est que 17e.

Le Britannique, deuxième du classement général à 62 points de Verstappen, a expliqué avoir été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide de la première partie des qualifications (Q1), l’obligeant à ralentir.

Le pilote McLaren pourrait céder de gros points à son rival néerlandais dans la course au titre.

« Il y aura peut-être beaucoup d’opportunités de dépassement, mais je n’y compte pas vraiment », a-t-il admis, « c’est une piste avec très peu d’appui, ce qui rend les dépassements pratiquement impossibles. »

En 2017, l’Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) avait remporté de manière inattendue le GP – dont la devise est « s’attendre à l’inattendu » – depuis une lointaine 10e place.

Selon les récentes consignes d’équipe dévoilées ce week-end par McLaren et destinées à favoriser Norris par rapport à Piastri, le premier devrait également bénéficier de l’aide de son coéquipier, 4e au général, pour tenter de rattraper Verstappen.

– Colapinto surprenant –

La quatrième ligne verra se côtoyer deux anciens multiples champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes), 7e, après avoir devancé Fernando Alonso (Aston Martin), 8e.

L’Argentin Franco Colapinto, qui dispute seulement son deuxième GP de haut niveau avec Williams, s’élancera 9e, devant son malheureux coéquipier Alexander Albon, 10e.

Le pilote thaïlandais a été victime d’une erreur de son équipe qui lui a permis de quitter les stands à l’issue des qualifications…avec un ventilateur sur sa monoplace.

Les coureurs de l’équipe française Alpine Pierre Gasly et Esteban Ocon n’ont pas réussi à se qualifier dans le top 10. Ils prendront le départ du GP en 13ème et 19ème position respectivement, dont le départ sera donné à 15h00 (13h00 heure de Paris).

Depuis les premiers essais libres vendredi, Ocon a connu une série de problèmes avec son A524, le gardant au garage. Des déboires dont le Normand aurait pu se passer à la veille de son 150e GP de F1.

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