Au pays de l’aéronautique, François-Xavier Bellamy cherche toujours à faire décoller sa campagne pour les élections européennes de juin. Dans l’étage d’une brasserie toulousaine, la tête de liste du parti Les Républicains (LR) se lâche ce vendredi 26 avril “être un peu présomptueux”ce qui ne lui ressemble pas vraiment. « La vraie fracture pour cette élection, ce n’est pas Macron-Le Pen, mais plutôt (Raphaël) Glucksmann-Bellamy, il dit. Qui obtiendra la majorité au Parlement européen entre les socialistes et la droite européenne ? »
Les sondages ne mettent pas encore en avant ce match. Quand les chiffres montrent la campagne de M. Glucksmann, le candidat socialiste, entre 12% et 14%, ceux de M. Bellamy oscillent entre 6,5% et 8%. Mais le professeur de philosophie reste résilient, convaincu que rien n’est encore cristallisé et que les Français ne sont pas en tête lors du vote du 9 juin. Pas immédiatement. « Nous l’avons vécu en 2019. Les gens se sont décidés dans les dernières semaines, voire dans les derniers jours et peut-être dans les dernières heures »se souvient celui qui était déjà candidat LR il y a cinq ans. « Pour nous, le véritable enjeu est de creuser notre sillon avec patience et détermination. »
A Toulouse, cette ville de gauche qui élit des maires de droite (modérée), M. Bellamy s’en est pris à la gauche européenne qui « soutient le déclin agricole, promeut le hijab au Parlement ou a transformé nos frontières en passoires migratoires ». Le temps d’une soirée, le candidat est revenu sur sa campagne de 2019, où il avait tenu une centaine de meetings et réunions publiques en trois mois, avec de jeunes militants poussés au premier rang pour cacher les cheveux blancs.
Barcelona Room, la mise en scène est similaire. La droite toulousaine vient applaudir son champion et un gardien de salle inattendu est présent : Aurélien Pradié. Bien qu’il soit le représentant régional de l’étape et le seul député (LR) d’Occitanie, l’élu lotois s’est souvent montré critique envers la « ligne Bellamy », une impasse conservatrice selon lui. Mais l’espace d’un jour, les différences semblent être mises de côté. «Quand on appartient à une famille, quelles que soient nos nuances, la place des dirigeants est devant, pas derrière», lance celui qui a perdu son titre de numéro deux de LR, en février 2023.
A l’époque, François-Xavier Bellamy avait validé la décision du président de LR, Eric Ciotti, de sanctionner le chef insoumis sur la réforme des retraites. Le passé. Du moins sur le devant. Plus tôt dans la journée, les deux hommes ont affiché une certaine complicité à L’Espérance, une auberge du Lot dont M. Bellamy voit le nom comme un signe. Aurélien Pradié a invité l’eurodéputé à venir voir les viticulteurs de son département touchés par les orages de grêle de ces derniers jours, avec près de 90% des vignes détruites pour certains.
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