Cinéma : « L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté », assure l’actrice Golshifteh Farahani

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Cinéma : « L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté », assure l’actrice Golshifteh Farahani
Cinéma : « L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté », assure l’actrice Golshifteh Farahani
(franceinfo)

L’actrice Golshifteh Farahani est à l’affiche de « Roqya », en salles mercredi 15 mai. Un thriller où elle incarne une femme traquée qui résiste. Un rôle qui fait écho à son histoire personnelle de réfugiée iranienne. Elle est l’invitée du 13/11 info, mardi 14 mai.

Dans Roqya, qui sort mercredi 15 mai dans nos salles, l’actrice iranienne Golshifteh Farahani incarne Nour, une guérisseuse bientôt traquée par tous. Invitée de l’info 13/11, mardi, elle revient au Festival de Cannes, qui s’ouvre en soirée. « Nous vivons dans un monde détruit et brisé. Le rôle du Festival de Cannes est aussi de mettre en lumière la souffrance des êtres humains, que ce soit en Iran où nous luttons contre un régime dictatorial, ou dans des pays en guerre »croit l’actrice.

Chanteuse et actrice iranienne exilée en France depuis 2008, Golshifteh Farahani évoque également son départ forcé d’Iran. « Quand j’ai quitté l’Iran, j’ai quitté le pays, mais l’art et la culture iraniens ne m’ont jamais quitté. J’ai été accusé de coopérer avec la CIA pour détruire l’image de mon pays. Mais il n’y a pas de frontières dans l’art. C’est un domaine qui unit nous et dans lequel nous pouvons trouver refuge.juge l’actrice.