La présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques, élue en juin 2021, a démissionné de son poste jeudi, un coup de théâtre en pleine assemblée générale à quatorze mois des JO de Paris-2024, afin de mettre fin à une crise interne. qui dure depuis plus d’un an et demi, annonce le CNOSF.
Conflits internes et rivalités ont eu raison de l’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia. La secrétaire générale de l’instance Astrid Guyart assurera l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président « dans les trois prochains mois », précise le communiqué du CNOSF.
« La situation n’était plus tenable, elle a fait le bon choix », a réagi un président de fédération présent au moment de l’annonce de cette démission lors d’une assemblée générale très attendue.
Depuis plus d’un an et demi, le CNOSF traverse une crise sans précédent, entre menaces de plaintes, coups bas et révélations d’échanges de mails dans la presse…
Ce climat s’est encore alourdi ces derniers jours avec l’annonce par Denis Masseglia d’une prochaine plainte au Parquet national financier (PNF) pour abus de confiance visant le mandat de Brigitte Henriques.
L’éviction en septembre 2022 de l’ancien bras droit d’Henriques, Didier Seminet, a déclenché une crise profonde dont l’institution ne s’est jamais remise.
La proximité des JO de Paris, dans quatorze mois, et cette crise sans fin, ont inquiété de nombreux acteurs du sport français.
« Cette démission est une manière de régler la crise, et c’est assez noble », a réagi un autre président de fédération.
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