Les campus américains sont à nouveau sous tension. La mobilisation contre la guerre menée par Israël à Gaza en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre a repris lundi. Les manifestations pro-palestiniennes, qui ont repris avec l’installation d’un camp la semaine dernière sur les pelouses de l’université de Columbia, ont atteint Yale et NYU, où des dizaines d’étudiants ont été arrêtés. Joe Biden a condamné les « manifestations antisémites » tout en dénonçant « ceux qui ne comprennent pas ce que vivent les Palestiniens ».
A Columbia, la crise est désormais terminée. Dimanche, le rabbin Elie Buechler a conseillé à plusieurs centaines d’étudiants juifs orthodoxes de rester chez eux, affirmant que l’université et la police de New York « ne pouvaient pas garantir » leur sécurité.
LIRE AUSSI Un « camp » pour Gaza installé à l’université de Columbia, accusé d’antisémitisme devant le CongrèsUn premier « camp de solidarité avec Gaza » a été démantelé jeudi après l’intervention de la police de New York (NYPD) à la demande de l’université. Mais des dizaines de tentes ont été réinstallées et le président Minouche Shafik hésite actuellement à recourir à la force. Partisan de la « désescalade », elle a annoncé lundi que les cours se dérouleraient à distance. Une décision qui ne passe pas : « il est temps pour l’Université de Columbia de tourner la page de ce chapitre honteux. Cela ne peut se faire qu’avec le rétablissement de l’ordre et votre démission immédiate », a écrit l’élue républicaine Elise Stefanik. La procureure générale de l’Etat de New York, Leticia James, a indiqué que ses services « surveillaient » la situation et prendraient des mesures en cas de « violences antisémites ».
À Yale, dans le Connecticut, les manifestants ont bloqué la circulation à l’intersection principale du campus, ce qui est interdit par la politique de l’université. La police de la ville de New Haven est intervenue dans la matinée et une cinquantaine de personnes ont été interpellées.
Quelques tentes avaient été installées devant l’école de commerce de NYU. Mais alors qu’une vingtaine d’étudiants s’exprimaient le matin, ils étaient plusieurs centaines lundi après-midi. Ordonnés d’évacuer la place vers 16 heures, les manifestants ont refusé. La police de New York est intervenue dans la soirée, notamment des agents en tenue anti-émeute qui ont utilisé des canons sonores et des menottes en plastique pour arrêter des dizaines de personnes.
Berkeley, UNC Chapel Hill, universités du Michigan et du Maryland, Vanderbilt… Des campements ont fleuri ces derniers jours dans une douzaine de grandes universités. Les manifestants exigent que leurs établissements rompent toutes relations avec les entreprises et organisations ayant des liens financiers avec Israël jusqu’à ce qu’il y ait un cessez-le-feu à Gaza.
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