Avec son guide Charles Renard, le sprinteur français aveugle a remporté l’argent sur la ligne droite du Stade de France.
L’or n’est pas venu au bout de la ligne droite, ni au bout du tour pour Timothé Adolphe lors de ces Jeux paralympiques. Mais si le « guépard blanc » pouvait légitimement regretter son manque d’endurance sur 400 m, lui qui était en tête à 80 mètres de l’arrivée avant de faiblir et de terminer en argent dimanche dernier, ce jeudi soir, le Français n’a absolument rien à déplorer. Accompagné de son guide Charles Renard, le sprinteur de 34 ans a galopé sans fausse note. Jusqu’au bout, il a inquiété le Grec Athanasios Ghavelas, le recordman du monde du 100 m dans la catégorie T11, celle des aveugles. Ce qui méritait bien un tour d’honneur sous les applaudissements de la foule du Stade de France.
Au final, Timothée Adolphe a signé un superbe 11 »05, son meilleur temps de la saison au meilleur temps, en finale des Jeux Paralympiques. Ghavelas est tout de même parvenu à le devancer d’un cheveu (11 »02) et à le priver de la consécration qu’il souhaitait tant, lui qui avait déjà été champion du monde et multiple champion d’Europe. Mais le Français aurait aussi pu terminer sur la troisième marche du podium avec la menace du Chinois Dongdong Di, auteur d’un 11 »08, voire hors du podium dans une finale particulièrement relevée (le Namibien Ananias Shikongo au pied du podium avec son 11 »17).
Il y a un an, aux Championnats du monde de Charléty, Timothée Adolphe avait décroché un doublé de bronze sur 100 et 400 m. A l’époque, sa déception était palpable. Son doublé d’argent au Stade de France devrait lui redonner le sourire, lui qui n’avait décroché qu’une médaille d’argent à Tokyo sur 100 m il y a trois ans. Avec ce podium, l’équipe de France d’athlétisme a atteint son objectif minimum pour ces Jeux, à savoir remporter cinq médailles. Et il reste encore une ou deux occasions de faire mieux. En revanche, pour l’or, il faudra attendre Los Angeles en 2028. Mais peut-être sans Timothée Adolphe, qui n’est pas du tout sûr de participer à une nouvelle olympiade.
Avec son guide Charles Renard, le sprinteur français aveugle a remporté l’argent sur la ligne droite du Stade de France.
L’or n’est pas venu au bout de la ligne droite, ni au bout du tour pour Timothé Adolphe lors de ces Jeux paralympiques. Mais si le « guépard blanc » pouvait légitimement regretter son manque d’endurance sur 400 m, lui qui était en tête à 80 mètres de l’arrivée avant de faiblir et de terminer en argent dimanche dernier, ce jeudi soir, le Français n’a absolument rien à déplorer. Accompagné de son guide Charles Renard, le sprinteur de 34 ans a galopé sans fausse note. Jusqu’au bout, il a inquiété le Grec Athanasios Ghavelas, le recordman du monde du 100 m dans la catégorie T11, celle des aveugles. Ce qui méritait bien un tour d’honneur sous les applaudissements de la foule du Stade de France.
Au final, Timothée Adolphe a signé un superbe 11 »05, son meilleur temps de la saison au meilleur temps, en finale des Jeux Paralympiques. Ghavelas est tout de même parvenu à le devancer d’un cheveu (11 »02) et à le priver de la consécration qu’il souhaitait tant, lui qui avait déjà été champion du monde et multiple champion d’Europe. Mais le Français aurait aussi pu terminer sur la troisième marche du podium avec la menace du Chinois Dongdong Di, auteur d’un 11 »08, voire hors du podium dans une finale particulièrement relevée (le Namibien Ananias Shikongo au pied du podium avec son 11 »17).
Il y a un an, aux Championnats du monde de Charléty, Timothée Adolphe avait décroché un doublé de bronze sur 100 et 400 m. A l’époque, sa déception était palpable. Son doublé d’argent au Stade de France devrait lui redonner le sourire, lui qui n’avait décroché qu’une médaille d’argent à Tokyo sur 100 m il y a trois ans. Avec ce podium, l’équipe de France d’athlétisme a atteint son objectif minimum pour ces Jeux, à savoir remporter cinq médailles. Et il reste encore une ou deux occasions de faire mieux. En revanche, pour l’or, il faudra attendre Los Angeles en 2028. Mais peut-être sans Timothée Adolphe, qui n’est pas du tout sûr de participer à une nouvelle olympiade.