comme « un air de déjà vu et d’expérience »

Plus aucune hésitation ! La classe politique sort de sa torpeur, rompt avec son ronronnement caractéristique et, du coup, plonge dans le bain préélectoral. Comme si quelqu’un avait tiré la sonnette d’alarme, les partis invités aux consultations par le président Tebboune mardi 21 mai, du moins les plus visibles d’entre eux, se sont empressés de se prononcer par rapport à la réunion du 7 septembre.

Au lendemain du conclave du Centre international de conférences (CIC), quatre partis, le Front de libération nationale (FLN) (fondé en 1954, au pouvoir), le Rassemblement national démocratique (RND) (fondé en 1997 et allié traditionnel du FLN) ), le Front El-Moustakbal (« Front du futur », né en 2012 d’une scission avec son fondateur, Abdelaziz Belaïd, jusqu’alors membre du FLN) et le Mouvement El-Bina (le « Mouvement pour la construction », parti démocrate islamique et conservateur fondé en 2013), se sont réunis pour appeler à une candidature unique le 7 septembre. Cette candidature « souhaitée » est celle du président sortant, Abdelmadjid Tebboune.

Vendredi 24 mai, au lendemain de la réunion des quatre partis, Abdelkader Bengrina (président d’El-Bina) a pris sur lui de révéler à quelle candidature pensait l’alliance électorale.