“Comme une maison qui menace de s’effondrer”, Clarisse Crémer épuisée et en larmes à bord de son bateau accidenté

L’Occitane en Provence, le bateau de Clarisse Crémer, a subi une très importante fissure de coque mercredi soir, après quatre jours de course, obligeant le marin à se dérouter de la Transat CIC pour réparer aux Açores. La francilienne d’origine a donné de ses nouvelles dans plusieurs séquences vidéo où elle apparaît très physiquement marquée, inquiète, mais pas découragée.

« La deuxième cloison de façade est complètement fissurée des deux côtés. Ça bouge et il y a des fuites et ça n’a vraiment pas l’air bien, mon bateau est très mou »explique le skipper en montrant l’étendue des dégâts.

Dans une autre séquence, Crémer confie son épuisement, en larmes, face aux réparations difficiles et l’angoisse d’une éventuelle détérioration de la structure de son monocoque. «Je ne sais pas comment je vais faire. Je me noie dans un verre d’eau”avoue-t-elle avant de montrer les consolidations de son Imoca : “C’est comme les maisons qui s’effondrent… J’ai ajouté des cales en bois pour que le bateau ne s’effondre pas, c’est un rêve”.

Crème dans une course contre la montre

La navigatrice reste donc en course mais est obligée d’avancer lentement pour rejoindre les Açores où elle pourra réparer. Avant de repartir vers New York, très loin du solide leader Yoann Richomme (Paprec Arkéa), en tête avec 59,5 milles devant Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Samantha Davies (Initiatives Cœur) à 69,2 milles. Le gagnant est attendu lundi à New York.

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Clarisse Crémer doit arriver aux Etats-Unis au plus tard le 20 mai, jour de fermeture de la ligne, avant de repartir pour la transatlantique retour de New York vers la Vendée le 29 mai, afin d’assurer sa qualification pour le prochain Vendée Globe. “Nous allons voir ce qui se passe. Quelle histoire ! Mais un projet Vendée Globe, c’est vraiment dur.conclut la navigatrice, la voix hésitante mais déterminée à poursuivre le combat.