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Le 5 mai 1992, 19 personnes perdent la vie dans l’effondrement d’une tribune provisoire du stade Furiani de Bastia. 32 ans plus tard, le traumatisme est toujours vif.
Dix-neuf noms gravés à jamais. C’est la pire catastrophe du football français. « C’est bon d’être ici pour se souvenir. Que cela ne se reproduise plus jamais », a commenté Jean-Pierre Papin, ancien joueur de l’Olympique de Marseille, venu prier. Tout comme Basile Boli, il était sur le terrain le jour du drame, le 5 mai 1992. Le Sporting Club de Bastia (Haute-Corse) affrontait l’OM en demi-finale de Coupe de France.
A 20h20, 3 000 personnes tombent dans le vide, et le stade Furiani est transformé en hôpital de fortune. Dix-neuf personnes sont mortes et 2 357 ont été blessées. En cause, une tribune provisoire construite en dix jours, qui devait accueillir 10 000 personnes.
Un pari fou du président du Sporting, entaché d’irrégularités. Un ancien stand a été rasé sans autorisation et aucun permis de construire n’a été délivré pour le nouveau bâtiment. Sous le poids des supporters, la tribune n’a pas tenu. Les victimes ont attendu 24 ans pour obtenir une reconnaissance nationale du drame. Depuis, plus aucun match n’a été joué en France, le 5 mai.
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