comment a été restaurée la croix de chevet ?

Dans une ancienne ferme de la campagne normande devenue atelier de forgeron, se cache l’un des trésors de Notre-Dame de Paris. La croix absidiale, qui surplombait la charpente de la cathédrale, est en cours de restauration. « La croix est arrivée au sol en tombant d’une cinquantaine de mètres », explique le forgeron Alexandre Gury. Une à une, les pièces de cette œuvre monumentale mesurant 12 mètres de haut ont été redressées, à l’aide uniquement de marteaux et d’une enclume. La croix est le seul élément de la couverture qui a survécu aux flammes du 15 avril 2019. Tombée rapidement, la partie supérieure a été miraculeusement retrouvée hors du brasier.

La restauration de la croix absidale a nécessité quatre mois de travaux. Il ne reste plus que peu de temps pour positionner les ornements en plomb et le dragon sculpté qui l’entoure, et il reste des centaines de pièces à remonter. Une fois redorée, la croix partira pour Paris. D’ici fin mai, il retrouvera sa place en haut du cadre, face à la flèche et au coq. Tout comme le toit de la cathédrale, ils seront visibles du monde entier lors des Jeux Olympiques.