La plupart des emballages nous semblent soucieux du respect de l’environnement. C’est au packaging de se vanter du « label » le plus éco-responsable ! Mais attention aux arnaques. Et ils sont nombreux !
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Quel mal de tête ! Nous pourrions passer des heures à regarder les emballages, du rayon cosmétique aux produits de nettoyage en passant par les magasins de vêtements. Et il y a quelque chose : des centaines de labels environnementaux en France, qui ne sont pas tous égaux. Sans parler de la créativité des marques, pour nous vendre du rêve.
La technique du greenwashing consiste à inciter le consommateur à acheter un produit, en lui faisant croire qu’il est vertueux pour l’environnement – et pour sa santé, souvent – alors qu’il ne l’est pas. ce n’est pas le cas. Une publicité avec des paysages de montagne, un packaging vert, une crème présentée comme « naturelle », tout simplement parce qu’elle contient un peu de miel. On voit également des biberons étiquetés « sans bisphénol A », ce qui donne une image particulièrement saine au produit, même si la substance est de toute façon interdite dans la fabrication des biberons depuis plus de 10 ans ! Autant de vrais arguments marketing mais, souvent, de fausses promesses écologiques.
Tout d’abord, et c’est un effort, il faut éviter de se fier à l’apparence de l’emballage. On peut regarder les labels, mais comme ils n’ont vraiment pas tous la même valeur, nous vous proposons de vous concentrer sur ceux qui sont officiels, comme l’Ecolabel européen ; vous savez, c’est ce logo floral, dont les pétales représentent les 12 étoiles européennes. Cela garantit par exemple que les critères environnementaux couvrent tout le cycle de vie du produit. Et en dehors de cette étiquette, l’idéal, ça prend un peu de temps, c’est de regarder la composition et de comparer les produits. Si vous avez du mal à vous y retrouver entre les différents labels, nous vous conseillons d’aller faire un tour sur le site de l’Ademe, Agir pour la Transition, qui en a passé au crible 100 et vous aide à identifier ceux qui sont pertinents, produit par produit (entretien, hygiène, mobilier, bricolage, etc.). Pour les appareils électroménagers, sur l’étiquette, vous pouvez faire attention à deux données : l’étiquette énergétique, et l’indice de réparabilité, qui se traduit par une note sur 10 indiquant qu’un produit est plus ou moins réparable et donc plus ou moins générateur de déchets.
La plupart des emballages nous semblent soucieux du respect de l’environnement. C’est au packaging de se vanter du « label » le plus éco-responsable ! Mais attention aux arnaques. Et ils sont nombreux !
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Quel mal de tête ! Nous pourrions passer des heures à regarder les emballages, du rayon cosmétique aux produits de nettoyage en passant par les magasins de vêtements. Et il y a quelque chose : des centaines de labels environnementaux en France, qui ne sont pas tous égaux. Sans parler de la créativité des marques, pour nous vendre du rêve.
La technique du greenwashing consiste à inciter le consommateur à acheter un produit, en lui faisant croire qu’il est vertueux pour l’environnement – et pour sa santé, souvent – alors qu’il ne l’est pas. ce n’est pas le cas. Une publicité avec des paysages de montagne, un packaging vert, une crème présentée comme « naturelle », tout simplement parce qu’elle contient un peu de miel. On voit également des biberons étiquetés « sans bisphénol A », ce qui donne une image particulièrement saine au produit, même si la substance est de toute façon interdite dans la fabrication des biberons depuis plus de 10 ans ! Autant de vrais arguments marketing mais, souvent, de fausses promesses écologiques.
Tout d’abord, et c’est un effort, il faut éviter de se fier à l’apparence de l’emballage. On peut regarder les labels, mais comme ils n’ont vraiment pas tous la même valeur, nous vous proposons de vous concentrer sur ceux qui sont officiels, comme l’Ecolabel européen ; vous savez, c’est ce logo floral, dont les pétales représentent les 12 étoiles européennes. Cela garantit par exemple que les critères environnementaux couvrent tout le cycle de vie du produit. Et en dehors de cette étiquette, l’idéal, ça prend un peu de temps, c’est de regarder la composition et de comparer les produits. Si vous avez du mal à vous y retrouver entre les différents labels, nous vous conseillons d’aller faire un tour sur le site de l’Ademe, Agir pour la Transition, qui en a passé au crible 100 et vous aide à identifier ceux qui sont pertinents, produit par produit (entretien, hygiène, mobilier, bricolage, etc.). Pour les appareils électroménagers, sur l’étiquette, vous pouvez faire attention à deux données : l’étiquette énergétique, et l’indice de réparabilité, qui se traduit par une note sur 10 indiquant qu’un produit est plus ou moins réparable et donc plus ou moins générateur de déchets.