Abrité par sa lanterne, protégée par une caisse de transport en plexiglas transparent sans plaque arrière pour respirer, elle prend place sur le gaillard d’avant, au poste de vigie. D’abord installée dans son berceau, sur le comptoir du grand toit entre deux Phrygès, mascottes de Paris 2024, elle s’est ensuite retrouvée à la table du déjeuner, dans la batterie, parmi les équipiers tentant de déguster un savoureux hamburger-frites. Et il se pourrait que demain ou un des jours après, nous le verrons, quelque part dans le mât. A Belem, la flamme olympique porte bien le numéro 65e membre d’équipage, comme l’appelle respectueusement le capitaine Aymeric Gibet.
Elle est partout, au centre de l’attention, jamais seule. Surveillé comme du lait sur le feu, ou plutôt le feu sur l’eau, 24 heures sur 24, par trois gardiens reconnaissables à leur pantalon de toile beige, leur t-shirt bleu marine, voire leurs chaussettes et chaussures siglées « Relais ». de la flamme Paris 2024 ». Le but de la mission semble disproportionné au regard de la taille de la flamme sur laquelle tout le monde s’interroge, se risquant à des prédictions au millimètre près : à quoi ça sert ? 1,5 cm, 1,7 cm, 2 cm ? Rien à voir avec la flamme jaillissant du flambeau des relayeurs, mais quelles que soient ses dimensions, la symbolique reste la même. Et il faut reconnaître que la lumière de ce feu originel allumé en Grèce, à Olympie, attire l’attention.
“Notre rôle principal est de l’entretenir” explique François Blaizot-Bonnemains, originaire de Cherbourg, l’un des trois gardiens, avec le Marseillais Kevin Gendarme et le Brest Erwan Lepape. Ce dernier a été le premier gardien de la flamme, remise à Tony Estanguet, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), lors de la passation de pouvoir à Athènes le 26 avril.
Réinstallée dans le grand toit, son endroit le plus fréquent, son fonctionnement est expliqué aux membres de l’équipage curieux de savoir comment cette petite flamme parvient à survivre loin des salons douillets de l’ambassade de France à Athènes, où elle a passé une nuit avant d’embarquer. « C’est simple, mais essentiel, expliquent les gardes. Toutes les huit heures, la lanterne est rechargée avec environ 50 ml de paraffine liquide. Une fois le réservoir plein, fermez le loquet de la lanterne et c’est parti. La mèche est également changée toutes les deux semaines. »
Petit test de fiabilité sur la poupe (partie arrière du bateau) alors que le vent souffle relativement fort. La flamme, toujours dans sa caisse de transport, ne bouge pas d’un iota. Bien que les lanternes n’aient pas subi de tests en soufflerie jusqu’à 120 km/h comme les torches, elles sont plus résistantes qu’il n’y paraît. Leur modèle est identique depuis trente ans et chacun d’entre eux est équipé de filtres à particules qui réduisent les émissions de fumées.
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