Après cinquante-deux jours de réflexion et de négociations, un nom a finalement été annoncé : Michel Barnier, qui a été ministre sous trois présidents, a été choisi par Emmanuel Macron pour prendre la tête du gouvernement jeudi 5 septembre.
Mais comment le nom de l’ancien négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne a-t-il pu arriver en tête de la liste des candidats à Matignon, dépassant ceux de Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand et Thierry Beaudet ?
Pour Le soir, Cela est dû à la « situation paradoxale » dans laquelle le Rassemblement national (RN) se situe à l’Assemblée nationale. Avec 126 députés, auxquels s’ajoutent les députés du groupe d’Éric Ciotti, le parti de Marine Le Pen était « en position d’arbitre de la nouvelle législature, mais en dehors du champ républicain dans lequel le président Macron cherche sa solution », estime le journal belge. Et Michel Barnier est le seul nom que l’élu d’extrême droite n’a pas balayé d’un revers de main.
L’analyse est la même pour le journal suisse Voir :le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a pu, « en coulisses, obligeant Emmanuel Macron à prendre en compte son avis, voire à changer de politique. » Ces derniers jours, le président français, qui avait fait de la « censure »
Après cinquante-deux jours de réflexion et de négociations, un nom a finalement été annoncé : Michel Barnier, qui a été ministre sous trois présidents, a été choisi par Emmanuel Macron pour prendre la tête du gouvernement jeudi 5 septembre.
Mais comment le nom de l’ancien négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne a-t-il pu arriver en tête de la liste des candidats à Matignon, dépassant ceux de Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand et Thierry Beaudet ?
Pour Le soir, Cela est dû à la « situation paradoxale » dans laquelle le Rassemblement national (RN) se situe à l’Assemblée nationale. Avec 126 députés, auxquels s’ajoutent les députés du groupe d’Éric Ciotti, le parti de Marine Le Pen était « en position d’arbitre de la nouvelle législature, mais en dehors du champ républicain dans lequel le président Macron cherche sa solution », estime le journal belge. Et Michel Barnier est le seul nom que l’élu d’extrême droite n’a pas balayé d’un revers de main.
L’analyse est la même pour le journal suisse Voir :le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a pu, « en coulisses, obligeant Emmanuel Macron à prendre en compte son avis, voire à changer de politique. » Ces derniers jours, le président français, qui avait fait de la « censure »