ENQUÊTE – Le cap symbolique du J-100 vient d’être franchi, mais les prestataires événementiels comme Atos, Orange et Visa sont à pied d’œuvre, pour certains depuis plus de cinq ans. Objectif : éviter le moindre défaut et pouvoir, si nécessaire, le résoudre au plus vite.
Son emplacement est tenu secret, une nécessité compte tenu de la sensibilité des activités qui y sont hébergées. En Seine-Saint-Denis, dans un vaste immeuble de bureaux, le centre d’opérations technologiques (TOC) des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 bat déjà son plein. Dans cet espace de 600 mètres carrés, un dédale de couloirs et de salles de réunion entourent un vaste centre de commandement aux accès sécurisés, où une centaine de postes de travail font face à plusieurs énormes panneaux de contrôle.
Le TOC accueille le Comité International Olympique (CIO), le Comité d’organisation des Jeux (Cojo), le français Atos – principal fournisseur technologique des Jeux Olympiques -, ainsi que d’autres partenaires. “ C’est le centre névralgique de toutes les opérations technologiques durant les Jeux. De là, nous gérons plus de 2000 experts pour résoudre les incidents au niveau du site “, indique Bruno Marie-Rose, directeur des technologies et des systèmes d’information…