NARRATIF – Le chef de l’Etat a choisi ce gaulliste expérimenté après avoir assuré qu’il ne serait pas immédiatement censuré par l’Assemblée.
« Nous l’avions dans notre « champ d’action » depuis longtemps. »« C’est ce qu’a assuré un conseiller de l’Elysée quelques heures avant la nomination de Michel Barnier. Il aura pourtant fallu soixante jours à Emmanuel Macron, soit le délai écoulé depuis le second tour des législatives, pour se prononcer sur son choix d’un nouveau Premier ministre. Après un été de suspense et deux semaines de laborieuses consultations formelles et informelles, le chef de l’Etat a donc nommé le doyen des Premiers ministres du Vet République (73 ans), neuf mois après avoir nommé le benjamin (Gabriel Attal avait 34 ans lorsqu’il a été propulsé à Matignon).
Dans le communiqué officialisant la nomination, l’Élysée a tenté de justifier la longueur du processus : « Le Président a assuré que le Premier ministre et le futur gouvernement créeraient les conditions pour être aussi stables que possible et se donneraient la chance de s’unir le plus largement possible. » Après avoir écarté les options mercredi…