Commentaires controversés sur les souverainistes | Paul St-Pierre Plamondon accepte les excuses de Sandro Grande

(Montréal) Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a officiellement accepté dimanche les excuses de Sandro Grande, après que les deux hommes eurent échangé pendant plus d’une heure dans les locaux du bureau du Parti québécois à Montréal.

M. Grande avait été embauché par CF Montréal comme entraîneur-chef de l’équipe réserve. On lui a rapidement mis la porte après qu’un post sur Twitter datant d’une dizaine d’années ait émergé dans l’espace public. Dans cette publication, il avait apporté son soutien à l’auteur de l’attaque du Métropolis contre Pauline Marois et avait regretté que le tireur ait raté sa cible.

« J’ai trouvé en Sandro Grande un homme sincère dans ses excuses et j’ai pu discuter de la situation avec sa famille, qui a visiblement vécu une situation très difficile au cours des dernières semaines », a écrit M. St-Pierre Plamondon. dans une publication Facebook.

M. Grande avait publiquement présenté ses excuses jeudi, en plus d’envoyer une lettre à M.^moi Marois.

M. St-Pierre Plamondon a partagé un extrait de sa réponse. « Je suis convaincue que vous voulez transmettre de bonnes valeurs à vos enfants, mais toutes les personnalités publiques – vous y compris bien sûr – doivent contribuer à un débat respectueux et transmettre l’importance de ce respect aux jeunes générations, a-t-elle écrit. On m’a dit que vous et les membres de votre famille receviez des messages blessants à la suite d’événements récents. Cela va complètement à l’encontre de mes valeurs. Si vous pensez que la publication de votre lettre et de ma réponse peut aider à tourner la page, je vous encourage à le faire. »

« Dans la mesure où Mme Marois ne souhaite pas voir M. Grande ostracisé ou ‘annulé’, je me sens à l’aise, en tant que chef de notre parti politique et de notre mouvement, d’accepter ses excuses et ainsi permettre à M. Grande de tourner la page , afin qu’il puisse contribuer le plus positivement possible à notre société de demain », a expliqué M. St-Pierre Plamondon.

Il a ajouté que les deux hommes avaient convenu de travailler ensemble à l’avenir pour organiser des activités de prévention de la haine.

« Cet épisode difficile aura permis à l’ensemble de la société québécoise de s’entendre sur le fait que les séparatistes ne méritent ni mépris ni intimidation; et que collectivement, nous rejetons la violence, peu importe le parti politique ou l’idée politique en cause, a conclu M. St-Pierre Plamondon. Dans la mesure où M. Grande adhère à ces principes et est sincère dans sa démarche, ce que j’ai ressenti de sa part, nous souhaitons qu’il se réintègre dans la société dans un rôle dans lequel il excelle apparemment, celui d’enseigner le soccer aux jeunes. »