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Confiserie Pézeril, une tradition familiale depuis 1946 à la foire de Saint-Gilles

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C’est l’un des stands les plus anciens de la foire de Saint-Gilles.

La confiserie Pézeril, qui incarne une véritable histoire de famille, transmis de génération en génération.

Tout a commencé avec Georges Pézeril, le grand-père de Ronald Pézeril. Passionné boulangerie et pâtisserie, Georges rêve de se lancer dans ce domaine.

Après avoir obtenu son CAP en pâtisserie, il a vu ses ambitions mises à mal par Seconde Guerre mondiale.

Fait prisonnier en Allemagne, il parvient à s’évader et revient à pied à Caen.

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Les années d’après-guerre sont marquées par des difficultés économiques.

« Dès l’âge de 6-7 ans, j’aidais dans les foires, je préparais des berlingots, de la barbe à papa. J’en garde de très bons souvenirs, car c’était une activité familiale. »

Ronald Pézeril

En 1946, n’ayant pas les moyens d’ouvrir une boulangerie, il se tourne vers la confiserie et lance un stand ambulant, dans une cabane en bois, sur Fêtes foraines de Normandie, proposant les douceurs typiques de l’époque.

Depuis, la tradition de la confiserie Pézeril se perpétue sur les foires de Normandie.

Une quatrième génération en vue

Aujourd’hui, c’est Ronald Pézeril, 53 ans, qui représente la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale.

Depuis qu’il est petit, il a baigné dans ce monde et n’a jamais envisagé une autre carrière.

“Dès l’âge de 6 ou 7 ans, j’aidais aux foires, je préparais des berlingots, de la barbe à papa. J’en ai de très bons souvenirs, car c’était une activité familiale”, se souvient-il avec nostalgie.

La confiserie Pézeril à la foire de Saint-Gilles, au temps de Georges. ©Ronald Pézeril

« J’espère voir bientôt une quatrième génération prendre le relais », dit-il.

En fait, ses deux filles semblent prêt à suivre ses traces.

Déjà là pour donner un coup de main, Ils suivent des cours par correspondance tout en participant à des activités familiales.

« Quand on grandit dans ce monde-là, c’est difficile d’en sortir, c’est une grande famille et le monde des manèges, quand on est petit, c’est génial », confie Ronald.

Une clientèle fidèle

Pour Ronald, travailler dans les foires n’est pas seulement un travail, mais une vraie passion.

Sur son stand, vous pourrez profiter leur spécialité, les chips, mais aussi des gaufres, des churros, des crêpes, ainsi qu’une variété de douceurs traditionnelles, comme les pommes d’amour ou le nougat.

Des délices qui enchantent les visiteurs depuis des décennies.

Installé à Louviers avec sa femme Muriel, le couple parcourt les foires de Normandie.

A Elbeuf, par exemple, leur stand est une véritable institution.

« Beaucoup de gens viennent spécialement pour nous », raconte Ronald. « Il y a une petite grand-mère de 89 ans qui vient chaque année nous chercher des gaufres et qui était déjà là quand mon grand-père était là. »

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Anna

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