Alors que les sanctions occidentales contre l’Iran s’élargissent, après l’attaque contre Israël, le groupe Renaissance a déposé une proposition de résolution. Le texte vise notamment à considérer les Gardiens de la révolution de la République islamique comme des « terroristes ».
C’est un message de fermeté que veulent adresser les députés du parti d’Emmanuel Macron au régime iranien. Au moment où l’Union européenne (UE) a décidé d’imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, après la récente attaque contre son ennemi juré, Israël, elle souhaite que l’Assemblée nationale élève la voix. Mercredi, le groupe Renaissance a déposé une proposition de résolution qu’il compte soumettre au vote dans la semaine du 17 juin, a-t-on appris. Le Figaro.
Ce texte non contraignant vise notamment à condamner “l’oppression” imposées aux femmes iraniennes, de prolonger le régime de sanctions et d’appeler à l’inscription des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, sur la liste des organisations terroristes de la France et de l’UE. “La répression touche l’ensemble de la population iranienne.peut-on lire dans l’exposé des motifs, qui souligne « la restriction des libertés fondamentales et les violations graves des droits de l’homme, notamment des minorités ethniques et religieuses ».
Lire aussiLes premières leçons de l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël
Il s’agit de dénoncer « un régime d’un autre âge », insiste la députée (Renaissance) Astrid Panosyan-Bouvet, cosignataire, avec sa collègue Constance Le Grip, de ce texte soutenu par le groupe majoritaire. Avec cette démarche, les deux élus entendent emboîter le pas à leurs homologues strasbourgeois. Le Parlement européen a adopté une résolution appelant à considérer comme «les terroristes» les Gardiens de la révolution, en janvier 2023. “C’était courageux”estime Astrid Panosyan-Bouvet.
A l’époque, l’initiative avait été présentée comme une réponse à la répression des manifestations antigouvernementales. Un mouvement important a traversé l’Iran après la mort en détention de Mahsa Amini, un Iranien kurde de 22 ans arrêté pour avoir porté un « tenue inappropriée »selon le code vestimentaire islamique en vigueur en Iran.
Pousser leurs adversaires en position
Outre le signal qu’ils veulent à leur tour envoyer, les députés de la Renaissance veulent pousser leurs adversaires à prendre position. En particulier “l’extrême gauche”qu’ils comptent « pousser pour réagir » notamment sur l’obligation du port du hijab, explique un cadre du groupe majoritaire.
En coulisses, l’opération crée quelques tensions au Quai d’Orsay, où l’on se méfie habituellement des initiatives parlementaires en matière diplomatique. D’autant que le groupe Renaissance tend à les multiplier, sous l’influence de son président, Sylvain Maillard, défenseur d’une ligne pro-israélienne et pro-arménienne. Il suppose « des opinions bien arrêtées sur l’international »insiste son entourage.
Lire aussiLe Moyen-Orient affiche ses réserves sur une alliance israélo-arabe contre l’Iran
Concernant la dernière résolution proposée par Renaissance, une source diplomatique rappelle simplement la position française : « La France a toujours été extrêmement active pour dénoncer les violations des droits de l’homme en Iran, notamment les droits des femmes ». Présent lors d’une réunion du G7 à Capri jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a rappelé sa priorité sur X : « éviter une escalade au Moyen-Orient » Et « réagir fermement à l’attaque iranienne »quitte à subir de nouvelles sanctions
Alors que les sanctions occidentales contre l’Iran s’élargissent, après l’attaque contre Israël, le groupe Renaissance a déposé une proposition de résolution. Le texte vise notamment à considérer les Gardiens de la révolution de la République islamique comme des « terroristes ».
C’est un message de fermeté que veulent adresser les députés du parti d’Emmanuel Macron au régime iranien. Au moment où l’Union européenne (UE) a décidé d’imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, après la récente attaque contre son ennemi juré, Israël, elle souhaite que l’Assemblée nationale élève la voix. Mercredi, le groupe Renaissance a déposé une proposition de résolution qu’il compte soumettre au vote dans la semaine du 17 juin, a-t-on appris. Le Figaro.
Ce texte non contraignant vise notamment à condamner “l’oppression” imposées aux femmes iraniennes, de prolonger le régime de sanctions et d’appeler à l’inscription des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, sur la liste des organisations terroristes de la France et de l’UE. “La répression touche l’ensemble de la population iranienne.peut-on lire dans l’exposé des motifs, qui souligne « la restriction des libertés fondamentales et les violations graves des droits de l’homme, notamment des minorités ethniques et religieuses ».
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Il s’agit de dénoncer « un régime d’un autre âge », insiste la députée (Renaissance) Astrid Panosyan-Bouvet, cosignataire, avec sa collègue Constance Le Grip, de ce texte soutenu par le groupe majoritaire. Avec cette démarche, les deux élus entendent emboîter le pas à leurs homologues strasbourgeois. Le Parlement européen a adopté une résolution appelant à considérer comme «les terroristes» les Gardiens de la révolution, en janvier 2023. “C’était courageux”estime Astrid Panosyan-Bouvet.
A l’époque, l’initiative avait été présentée comme une réponse à la répression des manifestations antigouvernementales. Un mouvement important a traversé l’Iran après la mort en détention de Mahsa Amini, un Iranien kurde de 22 ans arrêté pour avoir porté un « tenue inappropriée »selon le code vestimentaire islamique en vigueur en Iran.
Pousser leurs adversaires en position
Outre le signal qu’ils veulent à leur tour envoyer, les députés de la Renaissance veulent pousser leurs adversaires à prendre position. En particulier “l’extrême gauche”qu’ils comptent « pousser pour réagir » notamment sur l’obligation du port du hijab, explique un cadre du groupe majoritaire.
En coulisses, l’opération crée quelques tensions au Quai d’Orsay, où l’on se méfie habituellement des initiatives parlementaires en matière diplomatique. D’autant que le groupe Renaissance tend à les multiplier, sous l’influence de son président, Sylvain Maillard, défenseur d’une ligne pro-israélienne et pro-arménienne. Il suppose « des opinions bien arrêtées sur l’international »insiste son entourage.
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Concernant la dernière résolution proposée par Renaissance, une source diplomatique rappelle simplement la position française : « La France a toujours été extrêmement active pour dénoncer les violations des droits de l’homme en Iran, notamment les droits des femmes ». Présent lors d’une réunion du G7 à Capri jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a rappelé sa priorité sur X : « éviter une escalade au Moyen-Orient » Et « réagir fermement à l’attaque iranienne »quitte à subir de nouvelles sanctions