COVID-19 | Un ancien fonctionnaire accusé d’avoir produit de faux profils vaccinaux
Des accusations criminelles viennent d’être portées contre un ancien agent administratif du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’île-de-Montréal, en lien avec la production de faux profils vaccinaux dans les registres du réseau de la santé.
Deborah Kapinga, une résidente de Brossard âgée de 31 ans, est accusée de faux documents et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, selon les informations déposées au palais de justice de Montréal.
C’est l’Unité permanente de lutte contre la corruption (UPAC) qui a mené l’enquête. Selon la police, les faits se seraient déroulés en avril 2022, alors que l’utilisation du passeport vaccinal avait déjà cessé depuis quelques semaines au Québec.
L’accusé comparaîtra en cour à une date ultérieure.
En décembre dernier, à l’occasion de son rapport annuel, l’UPAC expliquait que les dénonciations publiques avaient augmenté de 139 % l’an dernier, en raison des nombreux signalements de fabrication de faux passeports vaccinaux dans le réseau de la santé. pendant la pandémie de COVID-19. L’organisation dit avoir ouvert 41 enquêtes liées à ce phénomène.
En décembre, 69 constats d’infraction avaient déjà été remis à des personnes ayant acquis les preuves du vaccin frauduleux, tandis que des poursuites pénales avaient déjà été portées contre trois employés du réseau de la santé qui auraient produit les faux documents. Dans des documents déposés au tribunal, la police fait état d’importantes sommes d’argent perçues par les fonctionnaires impliqués, mais on ne sait pas si c’est le cas de M.moi Kapinga.
Avec la collaboration de Louis-Samuel Perron, La presse
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