Entretien
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Pour le porte-parole et conseiller de Volodymyr Zelensky, la paix ne sera possible que si, par la coercition politique, diplomatique, militaire et économique, la Russie comprend « le prix ultime » qu’elle devra payer et qu’elle « ne peut pas dicter ses conditions ».
Jour 940 de l’offensive russe en Ukraine. Dans le Donbass, vers Pokrovsk, le front est incandescent, mais l’armée ukrainienne parvient tant bien que mal à contenir l’avancée ennemie. Malgré une aide soutenue de l’Occident, l’Ukraine continue de manquer de missiles à longue portée, et, pour un basculement décisif sur le champ de bataille, d’autorisation de frapper à l’intérieur du territoire russe avec des armes fournies par les alliés. Le président Volodymyr Zelensky se rendra à New York la semaine prochaine pour présenter son « plan de victoire » à l’Assemblée générale de l’ONU, et tenter, une fois de plus, de convaincre Washington de lui délier les mains. Pour son porte-parole et conseiller Mykhailo Podolyak, rencontré à Kiev, il s’agit aussi de faire comprendre aux alliés que l’Ukraine n’est pas seulement confrontée à la Russie, mais aussi à l’Ukraine. « une alliance de ressources de trois pays », avec