dans la ville frontalière de Kiryat Shmona, « nous vivons dans le déshonneur »

Le week-end dernier, Israël a célébré la libération de quatre otages détenus par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Mais cette joie a été de courte durée, car les Israéliens sont en colère contre leurs dirigeants, et notamment contre les habitants du nord du pays.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhélifa, retour Kiryat Shmona

Sur fond de guerre Gazades affrontements opposent Israël et le Hezbollah Libanais. Résultat : 80 000 Israéliens, frontaliers du Liban, sont déplacés depuis des mois. Leurs villes sont sous le feu des roquettes et des drones du Hezbollah. Raz Malka a 24 ans : « Je suis né et j’ai grandi ici », insiste-t-il pour signifier son appartenance à cette région du nord du pays. Pour lui, il n’était pas question de partir malgré les tirs du Hezbollah.

Dans la rue, un immeuble est criblé de impacts, cible d’une récente attaque depuis le Liban. Aucune victime n’a été signalée. Des 25 000 habitants de Kiryat Shmona, il en reste moins de 3 000 : « C’est une roquette de 240 mm du Hezbollah qui a atteint cette zone. Il a causé des dégâts dans un rayon de 200 mètres. Les fenêtres et les vitres ont explosé. »

 » Inutile de demander au gouvernement israélien de faire la guerre au Hezbollah. La guerre est déjà là », conclut le jeune homme.

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