“CComme beaucoup d’entre vous, j’ai les doigts qui picotent…”, s’est exclamée Marine Le Pen en début de semaine devant les députés du Rassemblement national, pour leur dire qu’elle avait du mal à se retenir d’appuyer trop vite sur le bouton nucléaire : celui de la motion de censure.
C’est ainsi que se porte le gouvernement de Michel Barnier, contraint de faire face à un chantage ouvert et à une menace permanente de voir sa date de péremption filer. « Cela va être un calvaire quotidien », se réjouit un élu proche de la candidate du RN, pour qui le coup de fil de Michel Barnier à Marine Le Pen pour s’excuser des propos du ministre de l’Economie Antoine Armand n’est que la première étape du chemin de croix. A tel point que personne dans la classe politique ne donne grand-chose pour la peau de ce métis…