« Dans l’est de l’Ukraine, les affrontements continuent d’être très meurtriers »
A la Une de la presse, réactions à la visite hier en Chine d’une délégation arabo-islamique à Pékin, pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza. L’annonce par les Etats-Unis d’une nouvelle aide militaire à l’Ukraine, où l’union sacrée semble se fissurer, tandis qu’en Russie, les manifestations d’épouses et de mères exigeant la « démobilisation complète » des soldats envoyés en Ukraine sont réprimées. Et bonne nouvelle pour les toutous coréens et les gastéropodes bretons.
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A la Une de la presse, les réactions à la visite, lundi 20 novembre, en Chine, d’une délégation arabo-islamique à Pékin, pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza.
En première page de Temps mondial, ce matin, une affiche diplomatique inédite : des membres du bureau politique du Parti communiste chinois, le ministre chinois des Affaires étrangères et ses homologues égyptien, saoudien et indonésien, notamment. Une rencontre qui, selon ce quotidien officiel, « souligne la confiance et le rôle constructif de la Chine au Moyen-Orient ». Le journal salue « le rôle de la Chine en tant que facilitateur pour la sécurité et la stabilité, le développement et l’unité » dans la région, où elle agirait comme une « grande puissance responsable ». Une contribution à la « stabilité régionale » déjà démontrée avec la reprise des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, sous la médiation de Pékin.
Plus sceptique, La Tribune de Genève cite plusieurs experts qui doutent des « chances de succès » de la Chine au Moyen-Orient, « malgré son influence économique ». Un sentiment partagé par Al-Raï, un quotidien jordanien, qui ne croit pas aux théories du déclin des États-Unis et de la montée de la Chine et de la Russie au Moyen-Orient. Le journal ne croit pas non plus à leur position morale dans le conflit israélo-palestinien, ne serait-ce qu’en raison du rôle joué par Moscou en Syrie et de la répression de la minorité ouïghoure par Pékin, qui amènent le journal à conclure que les États-Unis restent, pour le moment, « la seule superpuissance » dans un ordre mondial « unipolaire ». Quoi qu’il en soit, le rôle de Washington reste crucial… pour tenter d’éviter une escalade du conflit, notamment au Liban. Une mission confiée à l’émissaire américain Amos Hochstein, de retour à Beyrouth depuis hier, selon le quotidien libanais L’Orient de jour.
🗞 À la Une de L’Orient-Le Jour :
📌 Washington déterminé à éviter l’escalade
📌 L’accord sur les otages est « plus proche que jamais », selon la Maison Blanche
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— L’Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) 21 novembre 2023
Les États-Unis ont annoncé lundi 20 novembre une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 100 millions de dollars, jour de la visite de Lloyd Austin, chef du Pentagone, à Kiev. Cette aide, qui provient en réalité de fonds déjà approuvés par le Congrès, là où les élus républicains tardent encore à débloquer une nouvelle enveloppe budgétaire, intervient au moment où l’Ukraine semble s’enliser dans sa contre-offensive. Le Figaro parle même d’un « échec » et d’une « accumulation de mauvaises nouvelles » pour les Ukrainiens, contre lesquels « tous les vents noirs de la politique et de la diplomatie (auraient) commencé à souffler ». Le Figaro évoque, au passage, « l’agacement » de Washington face à « la lenteur et (la) réticence de l’Europe en matière militaire et stratégique », et la « fébrilité » autour du président Zelensky face à la multiplication des critiques à son encontre, y compris de la part de son le commandant en chef Valery Zalouzhny, qui a récemment mis en garde contre « l’impasse » dans la guerre contre la Russie.
Guerre en Ukraine : premières fissures dans l’union sacrée autour de Zelensky. L’entourage du président ukrainien, à l’écoute des critiques grandissantes, constate avec fébrilité la popularité du commandant en chef Valéri Zaloujny à son apogée. https://t.co/Qid7dYhGmr↓
-Le Figaro (@Le_Figaro) 20 novembre 2023
Alors que l’union sacrée semble se fissurer en Ukraine, Le Financial Times annonce le limogeage de la chef des services médicaux de l’armée, Tetiana Ostaschenko, après des mois de critiques de la part des médecins du front sur la mauvaise qualité des fournitures envoyées aux soldats. Malgré l’absence de progrès des troupes ukrainiennes sur le terrain, Le New York Times rappelle que le conflit dans l’est de l’Ukraine reste extrêmement meurtrier des deux côtés.
En Russie, les manifestations d’épouses et de mères réclamant la « démobilisation complète » des soldats envoyés en Ukraine sont réprimées. Le temps de Moscouqui fait notamment état d’une manifestation dimanche dans la ville sibérienne de Novossibirsk, parle de « restrictions » et d' »intimidations » à leur encontre, et de l’interdiction de manifestations similaires à Saint-Pétersbourg et à Moscou, où une trentaine de femmes ont encore réussi à s’organiser. une courte réunion la semaine dernière. Le temps de Moscou cite les médias indépendants Zone Média, selon lequel le bilan des pertes russes en Ukraine s’élève à plus de 37 000 morts. Le journal britannique Le gardiencite un haut responsable de la sécurité ukrainienne, selon qui la Russie pourrait entamer une mobilisation complète, après l’élection présidentielle de mars 2024. Une élection à laquelle Vladimir Poutine sera candidat, selon plusieurs sources proches du Kremlin à l’agence Reuters.
Nous ne nous quitterons pas là-dessus. Dans cette joyeuse nouvelle, j’ai quand même trouvé une bonne nouvelle… pour les toutous. Les tempsun quotidien britannique, rapporte que la Corée du Sud interdira la consommation de viande de chien d’ici 2027 – une décision du président Yoon, lui-même amoureux au sens non culinaire de ces créatures, et qui aurait cédé à la pression des défenseurs des animaux. droits.
À propos des créatures comestibles – ou pas. Je ne sais pas si cette histoire vous fera saliver : Le Parisien/Aujourd’hui en France raconte que la présence des escargots de Quimper, une espèce protégée, a failli ralentir la construction de la deuxième ligne de tramway à Brest, en Bretagne. Heureusement pour eux, un arrêté préfectoral a été pris pour autoriser la collecte et le déplacement des gastéropodes. Elona quimperiana, de son nom scientifique, est un escargot assez gros habitant les zones boisées de Basse-Bretagne et du nord de l’Espagne, j’ai appris ce matin.
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