DÉCRYPTAGE – Après avoir mis en concurrence les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, le président a constaté l’impossibilité de nommer l’un ou l’autre sans risquer une censure immédiate.
Emmanuel Macron ne prend même plus la peine d’organiser des » consultations » dans sa quête interminable d’un Premier ministre. Alors que cela fait cinquante jours, ce jeudi, que s’est déroulé le second tour des législatives, le président n’avait toujours pas fait son choix mercredi soir. Le blocage est patent au sommet de l’Etat, à tel point que le choix du successeur de Gabriel Attal à Matignon tourne à la mauvaise blague.
» Cela change toutes les demi-heures, donc il y a un problème. « , soupirait un habitué de l’Élysée mercredi après-midi. Rien ou presque n’a filtré du palais présidentiel, si ce n’est d’incertaines promesses d’arriver à un nom dans la journée. Avant que les cadres macronistes ne comprennent qu’il leur faudra encore patienter. Car Emmanuel Macron a enfin pris note de ce que tout le monde murmurait autour de lui : ni Xavier Bertrand ni Bernard Cazeneuve, les deux « finalistes » mis en scène par…