L’affaire a fait la Une d’une bonne partie de la presse italienne ce dimanche 21 avril. «La Rai censure Scurati», titre brutal La République, au centre gauche de l’échiquier politique. Rai 3, l’une des chaînes de télévision publiques italiennes, a annulé l’intervention de l’écrivain Antonio Scurati, auteur d’une histoire romancée du fascisme italien en plusieurs volumes (M, L’enfant du siècle, Les Arènes), 25 avril, anniversaire de la libération de l’Italie et de la chute du régime fasciste.
C’est la présentatrice Serena Bortone qui l’a dénoncé samedi matin sur Facebook, rappelle le Corriere della Sera. La chaîne s’est défendue de toute censure, invoquant plutôt des raisons économiques : l’auteur aurait demandé une somme excessive, 1 800 euros (ce que son entourage conteste). Cependant, souligne dans un La République, un document interne de la Rai indique que c’était un choix “éditorial”.
D’où l’indignation de nombreux intellectuels et d’une partie de la classe politique, comme le
L’affaire a fait la Une d’une bonne partie de la presse italienne ce dimanche 21 avril. «La Rai censure Scurati», titre brutal La République, au centre gauche de l’échiquier politique. Rai 3, l’une des chaînes de télévision publiques italiennes, a annulé l’intervention de l’écrivain Antonio Scurati, auteur d’une histoire romancée du fascisme italien en plusieurs volumes (M, L’enfant du siècle, Les Arènes), 25 avril, anniversaire de la libération de l’Italie et de la chute du régime fasciste.
C’est la présentatrice Serena Bortone qui l’a dénoncé samedi matin sur Facebook, rappelle le Corriere della Sera. La chaîne s’est défendue de toute censure, invoquant plutôt des raisons économiques : l’auteur aurait demandé une somme excessive, 1 800 euros (ce que son entourage conteste). Cependant, souligne dans un La République, un document interne de la Rai indique que c’était un choix “éditorial”.
D’où l’indignation de nombreux intellectuels et d’une partie de la classe politique, comme le