David Lappartient et Sebastian Coe parmi les candidats à la présidence du CIO

Le mandat de Thomas Bach à la tête du CIO touche à sa fin. Après des Jeux de Paris 2024 couronnés de succès, le président allemand du Comité international olympique avait annoncé publiquement son intention de quitter ses fonctions après douze ans à la tête de l’instance olympique.

Et il y a sept candidats qui ont déclaré leur intention de se présenter pour ce mandat, en déposant leur candidature devant le date limite prévu dimanche soir à minuit. Parmi eux, on retrouve, sans grande surprise, l’ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient en têtes d’affiche.

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Président respecté de l’Union cycliste internationale (UCI) depuis 2017, le Breton a également pris la tête du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) à l’été 2023, un an avant les Jeux à domicile. En face, son rival britannique n’est autre que le patron de World Athletics, l’instance internationale qui régit l’athlétisme à l’année, mais dispose également d’un passé évocateur hors piste, puisqu’il a été l’organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012.

Double champion olympique du 1 500 m, Lord Sebastian Coe a son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu’une longue carrière de dirigeant. Il s’est cependant attiré des ennemis dans le monde olympique en décidant d’attribuer des primes aux médaillés d’or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales n’arrivent pas à suivre financièrement. Ses positions sans concession, dont l’interdiction pure et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, contrastent aussi avec la recherche de consensus de Thomas Bach.

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Élection en mars 2025 à Olympie

Parmi les cinq autres candidats déclarés figurent le prince jordanien Feisal al Hussein, l’ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannique-Suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l’ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

« Les candidats, précise le CIO« présenteront leur programme par vidéo à tous les membres du CIO lors d’une réunion à Lausanne (Suisse) en janvier 2025. » L’élection aura lieu lors de la prochaine session du CIO à Olympie, du 18 au 21 mars 2025. Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s’annonce très feutrée. La commission d’éthique, outre des règles anti-corruption, édicte des règles de discrétion très strictes.

Pour « prévenir les excès »les prétendants doivent « éviter toute comparaison » avec leurs rivaux et « ne participeront à aucun débat public entre eux »conformément à ces directives. Non seulement les membres du CIO ne peuvent pas soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s’applique à l’ensemble de la famille olympique, y compris les fédérations internationales et les comités olympiques nationaux et leur personnel : même un “J’aime» sur les réseaux sociaux leur est interdit.