Avec 65 territoires visités et 400 villes illuminées d’ici le 26 juillet, la flamme olympique brillera dans toute la France.
8 mai-8 septembre. Le décompte est bon, quatre mois seulement entre l’arrivée ce mercredi dans le Vieux-Port de Marseille de la flamme olympique et l’extinction de celle qui illuminera les Jeux Paralympiques. Cent vingt-quatre jours, dont soixante-neuf pour le relais de la flamme chargé de réchauffer le prestige olympique mis à mal par des mois d’inquiétudes, de critiques, de polémiques (certaines étant justifiées, concernant évidemment la sécurité, et d’autres beaucoup moins).
Les anti-Jeux n’hésitent jamais à s’en prendre à ceux de Paris, les accusant de promouvoir deux des figures les plus controversées du paysage politique français, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron. Certes, tous deux, en tant que maire de la ville et président du pays hôte de ces JO, seront visibles lors de nombreuses séquences d’ici la fin des Jeux Paralympiques. Mais, comme son parcours le rappelle, avec 65 territoires visités (y compris outre-mer) et 400 villes illuminées d’ici le 26 juillet, la flamme olympique brillera dans tout notre pays, et pas seulement dans la capitale, ni même à l’Élysée, pour ces « Jeux de tous les Français ».
L’épopée de Paris 2024
Les Jeux olympiques – rappelons-le, les premiers à Paris, avec une stricte parité hommes-femmes et le souci constant du respect des budgets prévus – sont avant tout une succession d’événements sportifs qui mettent en valeur 10 000 athlètes, le plus souvent mal payés et prêts à tout des sacrifices, six ou sept jours par semaine pendant des années, pour gagner quelques centièmes ou quelques millimètres. Certes, certains auront franchi la ligne blanche et abusé de la potion magique chère à Obélix. Certes, des sponsors entourent aujourd’hui étroitement ces Jeux (permettant au comité d’organisation de s’autofinancer à 98%).
Lire aussiEn attendant les JO, Gérald Darmanin fait profil bas à l’écart des polémiques
Reste que ces JO ne seront pas ceux d’Hidalgo et de Macron mais ceux de ces milliers d’athlètes venus de toute la planète pour remporter une simple médaille, ceux de leurs entraîneurs qui les accompagnent contre vents et marées sur le chemin de la performance. . marées, celles de ces bénévoles, arbitres, juges, gardiens de stade, qui aussi (souvent) consacrent leur vie au sport, et enfin celles de ces centaines de millions de personnes à travers le monde, qui aiment passionnément les Jeux, les regardent depuis très jeunes à la télé ou dans un stade, n’en ratent pas une miette tous les deux ans (été puis hiver), s’extasient et pleurent devant les exploits de leurs compatriotes (et d’autres pays).
Les Jeux, et ceux de Paris n’échapperont pas à la règle, se nourrissent de performances, de records, de champions, d’images, de suspense, de légendes, de conquêtes, de sueur, de frissons et de larmes en tout genre. Un cocktail fabuleux que cette petite flamme arrivant Belém à Marseille se lancera, avec émotion. L’épopée de Paris 2024 commence. Une parenthèse enchantée dans un monde de brutes.
Avec 65 territoires visités et 400 villes illuminées d’ici le 26 juillet, la flamme olympique brillera dans toute la France.
8 mai-8 septembre. Le décompte est bon, quatre mois seulement entre l’arrivée ce mercredi dans le Vieux-Port de Marseille de la flamme olympique et l’extinction de celle qui illuminera les Jeux Paralympiques. Cent vingt-quatre jours, dont soixante-neuf pour le relais de la flamme chargé de réchauffer le prestige olympique mis à mal par des mois d’inquiétudes, de critiques, de polémiques (certaines étant justifiées, concernant évidemment la sécurité, et d’autres beaucoup moins).
Les anti-Jeux n’hésitent jamais à s’en prendre à ceux de Paris, les accusant de promouvoir deux des figures les plus controversées du paysage politique français, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron. Certes, tous deux, en tant que maire de la ville et président du pays hôte de ces JO, seront visibles lors de nombreuses séquences d’ici la fin des Jeux Paralympiques. Mais, comme son parcours le rappelle, avec 65 territoires visités (y compris outre-mer) et 400 villes illuminées d’ici le 26 juillet, la flamme olympique brillera dans tout notre pays, et pas seulement dans la capitale, ni même à l’Élysée, pour ces « Jeux de tous les Français ».
L’épopée de Paris 2024
Les Jeux olympiques – rappelons-le, les premiers à Paris, avec une stricte parité hommes-femmes et le souci constant du respect des budgets prévus – sont avant tout une succession d’événements sportifs qui mettent en valeur 10 000 athlètes, le plus souvent mal payés et prêts à tout des sacrifices, six ou sept jours par semaine pendant des années, pour gagner quelques centièmes ou quelques millimètres. Certes, certains auront franchi la ligne blanche et abusé de la potion magique chère à Obélix. Certes, des sponsors entourent aujourd’hui étroitement ces Jeux (permettant au comité d’organisation de s’autofinancer à 98%).
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Reste que ces JO ne seront pas ceux d’Hidalgo et de Macron mais ceux de ces milliers d’athlètes venus de toute la planète pour remporter une simple médaille, ceux de leurs entraîneurs qui les accompagnent contre vents et marées sur le chemin de la performance. . marées, celles de ces bénévoles, arbitres, juges, gardiens de stade, qui aussi (souvent) consacrent leur vie au sport, et enfin celles de ces centaines de millions de personnes à travers le monde, qui aiment passionnément les Jeux, les regardent depuis très jeunes à la télé ou dans un stade, n’en ratent pas une miette tous les deux ans (été puis hiver), s’extasient et pleurent devant les exploits de leurs compatriotes (et d’autres pays).
Les Jeux, et ceux de Paris n’échapperont pas à la règle, se nourrissent de performances, de records, de champions, d’images, de suspense, de légendes, de conquêtes, de sueur, de frissons et de larmes en tout genre. Un cocktail fabuleux que cette petite flamme arrivant Belém à Marseille se lancera, avec émotion. L’épopée de Paris 2024 commence. Une parenthèse enchantée dans un monde de brutes.