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de nombreuses zones d’ombre subsistent autour de la logistique

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Une nouvelle phase du procès consacrée à la logistique, qui a débuté le 1er mars, a apporté au tribunal quelques éléments de réponse sur la préparation des attentats du 13 novembre 2015. Mais encore une fois, l’enquête belge laisse de nombreuses questions en suspens. le suspense. Énorme déception côté civil.

Armes, cachettes, téléphones, faux papiers, voitures… Le procès des attentats du 13 novembre a commencé le 1er novembreeuh mars et jusqu’au 17 mars dans une nouvelle phase : la logistique. Après avoir recueilli les témoignages des rescapés et de leurs familles, examiné le parcours des djihadistes, entendu les enquêteurs et les témoins clés, comme François Hollande, la cour d’assises spécialement composée se penche pendant trois semaines sur les éléments matériels qui ont permis de mis en place les attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.

Cette nouvelle phase marque le retour des enquêteurs belges. Déjà entendus en novembre, quatre autres membres de la police belge ont été interrogés du 1euh au 7 mars, après deux semaines de suspension d’audience en raison de cas de Covid-19 parmi les prévenus. Ils ont cherché à expliquer comment la cellule terroriste, basée à Bruxelles et ses environs, avait fomenté les attentats du 13 novembre 2015 et ceux de Bruxelles, le 22 mars 2016. Ces nouvelles auditions ont levé une partie du mystère des préparatifs.

>> A lire aussi sur France24.com : Procès du 13 novembre : failles béantes de l’enquête belge et questions en suspens

Huit cachettes louées, dix-huit fausses cartes d’identité

Pour trouver les cachettes d’abord. Guidés par les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui (tous deux kamikazes dans les attentats de Bruxelles), les terroristes ont effectué de nombreuses visites d’habitations dans le but d’en faire des planques. Les enquêteurs ont alors identifié huit logements locatifs. Deux appartements ont servi à cacher des terroristes après les attentats du 13 novembre 2015. D’autres ont servi de planques aux frères El Bakraoui, ainsi qu’à des membres de commandos venus de Syrie. Enfin, des traces de TATP [puissant explosif] et des machines à laver démontées – dont les petites pièces métalliques ont été récupérées pour fabriquer des ceintures explosives – laissées dans deux caches, permettant aux enquêteurs belges de supposer qu’elles avaient servi à la fabrication d’armes explosives.

L’enquête menée autour des planques a également révélé l’existence de dix-huit fausses cartes d’identité commandées par les terroristes. Quatorze d’entre eux provenaient d’un secteur démantelé à l’automne 2015. Les autres n’ont pas été retrouvés. A chaque location, de fausses pièces d’identité, voire de fausses fiches de paie, étaient fournies.

Préparatifs minutieux

Pour obtenir ces faux papiers, le modus operandi a toujours été le même : Khalid El Bakraoui a pris contact avec un premier intermédiaire, Farid Kharkhach, présent dans le box des accusés, qui a appelé un autre intermédiaire qui a contacté le faussaire. Chaque commande a été passée avec soin, selon les enquêteurs belges. Des appels pour obtenir de faux papiers ont été passés sur une ligne téléphonique prépayée. De faux documents ont été reçus sur un autre. En tout, Khalid El Bakroui a utilisé seize lignes différentes en six mois durant l’année 2015. Une carte d’identité pouvait être commandée en une semaine. Coût de l’opération : 1 000 euros, primes d’intermédiaires incluses. Pour fabriquer les faux papiers – souvent fabriqués à partir de vrais documents volés – les terroristes se faisaient prendre en photo avec des perruques et des lunettes. Des accoutrements grossiers qui n’ont évidemment pas suscité de méfiance particulière.

L’enquête belge pointe également des imprudences majeures qui soulèvent des questions. Salah Abdeslam a notamment loué une BMW sous son propre nom et a donné le numéro de téléphone de son ami Mohamed Abrini au loueur. Le véhicule a cependant servi à récupérer Bilal Hadfi et Chakib Akrouh, kamikazes du Stade de France et des gradins, qui se trouvaient alors en Hongrie. Mais pour Met Olivia Ronen, l’avocate de Salah Abdeslam, n’a rien d’étonnant ici, puisqu’elle assure que son client n’a jamais utilisé de faux papiers.

Défauts béants

Au-delà de ces quelques éléments fournis par les enquêteurs belges, il reste surtout de nombreuses zones d’ombre portant notamment sur l’origine des armes. Une enquêteuse belge entendue le 7 mars, en visioconférence depuis Bruxelles, a admis qu’elle n’avait pas pu « remonter la chaîne d’approvisionnement ». Tout au plus, le policier identifié sous le matricule 447437051 a indiqué avoir mis en lumière « les démarches entreprises par certains membres de la cellule [jihadiste] une semaine avant les attentats, Mohamed Bakkali, considéré comme l’un des logisticiens du commando, aurait contacté un certain Mohammed E. pour obtenir six kalachnikovs. Arrêté et poursuivi en Belgique, Mohammed E. ne fait pas partie des prévenus essayé à Paris.

L’enquêteur évoque également des contacts avec des Kurdes et des Tchétchènes en région liégeoise. Ces contacts ont-ils réussi ? Elle ne peut pas le dire. Les vérifications tardives de cette piste par la police belge, seulement à partir de 2018, n’ont pas permis de recueillir suffisamment de preuves. Une autre piste mène aux Pays-Bas. « Un réseau néerlandais a en effet été utilisé pour acheter des armes », assure l’enquêteur. Mais les témoins qui ont accepté de s’exprimer devant la cour d’assises spéciale de Paris, par visioconférence depuis Rotterdam et par l’intermédiaire d’un interprète, ont choisi de s’en tenir à des réponses laconiques ou ont fait usage de leur « droit au silence ».

Frustration de la partie civile

Autant de vices qui exaspèrent la partie civile. « Depuis le début du procès, les choses se sont plutôt bien passées, estime Arthur Dénouveaux, président de l’association La vie pour Paris, contacté par France 24. Les victimes ont pu s’exprimer pendant cinq semaines, les déclarations des accusés – qui étaient dites murées dans le silence – étaient intéressantes en ce qu’elles permettaient de comprendre le parcours de la radicalisation. Mais le gros point noir de ce procès reste le volet de l’enquête belge, 2. Leurs techniques d’investigation résistent mal aux interrogations de la défense. Chaque nouvel élément avancé est démoli par les avocats des accusés car nombre de leurs conclusions reposent sur de simples suppositions. »

Plus que frustré, le responsable de l’association se dit « désolé » de la situation, comme un grand nombre de ses adhérents. Tout le monde craint que le manque de preuves de la police belge n’entraîne d’éventuels acquittements. « Cela prouve au moins qu’il s’agit d’un vrai procès dans lequel les accusés ont la possibilité de se défendre, conclut-il. Preuve que nous ne cherchons pas la vengeance, mais la justice ».

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France 24

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