Au terme des trois jours de funérailles en hommage aux victimes de l’accident d’hélicoptère survenu dimanche, le défunt président Ebrahim Raïssi doit être inhumé ce jeudi dans le principal mausolée chiite du pays situé à Mashhad, sa ville natale.
Ce jeudi marque le dernier jour des cérémonies funéraires du président Ebrahim Raïssi. En Iran, des milliers de personnes ont défilé ces trois derniers jours dans plusieurs villes du pays à la mémoire du président tué dimanche dans un accident d’hélicoptère.
L’ancien président de la République islamique doit être enterré jeudi dans la ville sainte de Mashhad, qui est également sa ville natale, quatre jours après avoir été tué dans un accident d’hélicoptère avec le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian et six autres personnes. Lui, qui était ayatollah, doit être enterré dans le principal mausolée chiite du pays, celui de l’imam Reza, lieu visité par des millions de pèlerins chaque année.
Dès mardi, une foule immense s’est rassemblée à Tabriz, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, où les corps des huit victimes ont été amenés après avoir été retrouvés dans l’épave de l’hélicoptère. Les gens se pressaient autour du camion transportant les cercueils.
Mercredi, c’est à Téhéran que des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées au centre de la capitale, pour rendre un dernier hommage au président célébré comme un hommage. “martyr” après sa mort. Ces cérémonies se sont déroulées selon la tradition des grands rassemblements qui ont marqué les 45 premières années de la République islamique, comme celui qui a suivi la mort du général Qassem Soleimani, un haut responsable militaire tué par une frappe américaine en Irak en 2020.
Mercredi, jour férié, les cérémonies ont débuté par une prière dirigée par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui s’est prosterné devant les cercueils des huit hommes tués dans l’accident.
Publiant des photos de la foule à leur Une, les quotidiens conservateurs ont salué jeudi « des adieux épiques »de la « adieu au paradis » pour le défunt président, pour toujours « dans le cœur des gens », selon le journal du gouvernement iranien. Plus sobrement, les quotidiens réformateurs titraient, comme Sazandegi, sur “le dernier adieu”.
Aucun pays de l’Union européenne n’était représenté à la cérémonie, alors que les relations de l’Iran avec les pays occidentaux restent très tendues. Mais les dirigeants des pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie, dont l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, ont assisté dans l’après-midi à une cérémonie d’hommage à laquelle une soixantaine de pays étaient représentés. Le président tunisien Kaïs Saïed, premier dirigeant de ce pays à se rendre en Iran depuis la révolution, a été reçu par l’ayatollah Khamenei.
Ce jeudi à Mashhad, deuxième ville la plus peuplée et principale ville sainte d’Iran, des portraits géants du défunt président, des drapeaux noirs et des symboles chiites ont été érigés dans les rues, notamment autour du sanctuaire de Reza.
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