De Valentino à Hermès, en passant par Duran Lantink, le goût des jolies choses

Un Le week-end de la Fashion Week de Paris sous le soleil est parfois plein de belles surprises pour l’été 2025 : le goût de l’air du temps peut aussi rimer avec recherche et joie du travail bien fait.

Les objets précieux de Valentino

Le côté rêveur d’Alessandro Michele chez Valentino. ©DRValentino ? “C’est une maison pleine de choses précieuses, fragile et pleine de vie”, assure Alessandro Michele après son premier défilé pour la griffe, dans un décor de maison endormie où meubles, statues et autres objets de curiosité étaient protégés par des draps blancs. Le spectacle ? Le plus attendu de la saison, sans aucun doute. Le résultat ? Le travail d’un artiste, c’est ainsi que vit le créateur, qui ne cesse de penser à « la finalité des choses » et revendique la « frivolité » comme manière d’exprimer le temps qui passe.

Ainsi, dans ces 85 modèles, dont 20 masculins, on lit l’histoire d’une certaine élégance italienne, puisant sa force dans ces archives qui, de son propre aveu, ont tant impressionné Alessandro Michele: on retrouve ici l’allure d’un volant, là un accent rouge – comme une légère ponctuation, l’un sur un homme, l’autre sur une femme –, ici encore un imprimé à pois qui est comme la métonymie des grandes heures de la maison dans les années 1970 – on lit les souvenirs des grands clients , dont Jackie Onassis, dont Valentino était le couturier attitré. Et puis on retrouve surtout la touche d’Alessandro Michele, son maniérisme, son goût pour les palimpsestes (…) Lire la suite