Une nouvelle enquête santé est lancée, à partir de ce lundi, auprès de la population française pour mieux comprendre les liens entre santé, environnement et alimentation, ont indiqué les autorités sanitaires.
Cette vaste enquête vise à évaluer l’état de santé de la population en France, en documentant “leurs habitudes alimentaires, leur activité physique ainsi que leur exposition à différentes substances chimiques présentes dans l’environnement”, indiquent Santé publique France (SPF) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
Menée sur un échantillon initial de 200 adultes et 200 enfants de plus de deux ans, la phase pilote se déroule dans les régions Ile-de-France et Nouvelle-Aquitaine jusqu’en décembre, pour préparer la mise en œuvre de l’étude à l’échelle nationale au printemps 2025.
Ces personnes, tirées au sort, devront d’abord remplir un questionnaire sur leurs habitudes de vie pendant trois semaines puis subir des examens de santé dans un laboratoire de biologie médicale.
« Certains participants devront porter un accéléromètre pendant une période de sept jours pour mesurer leur activité physique », détaille le communiqué.
L’enquête, baptisée Albane, sera répétée tous les deux ans pour « fournir une vision globale et continue de la santé de la population » en France.
La généralisation à l’ensemble du territoire de cette enquête en mai 2025 inclura “3.000 personnes, dont 2.000 adultes et 1.000 enfants”, a précisé l’Anses, interrogée par l’AFP, soulignant que les communes et ménages seront tirés au sort.
Ces données actualisées seront « analysées pour aider les pouvoirs publics à orienter leurs actions pour mieux protéger la santé à chaque étape de la vie », concluent l’Anses et Santé publique France.
Jusqu’à présent, les deux organismes menaient des études séparément, « sans réel croisement de données » et celles-ci étaient moins fréquentes, explique l’Anses.
Nous disposerons désormais de « données très à jour », qui « permettront au SPF de mettre en œuvre des politiques de prévention sanitaire et de mettre à jour les recommandations sanitaires », ajoute l’agence.
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