L’espace d’un été, Salvatore “Toto” Schillaci a été le héros de l’Italie. L’artificier des “nuits magiques” du Mondial 1990 est décédé mercredi 18 septembre à l’hôpital civil de Palerme, où il avait été transféré dans un état grave dix jours plus tôt. L’ancien international azzurri luttait contre un cancer du côlon. Il avait 59 ans.
Ce fils de maçon, né le 1euh Décembre 1964 dans un quartier pauvre de la capitale sicilienne, il ne s’est jamais laissé tromper par ses exploits. « Ma carrière, en quelque sorte, a duré trois semaines »Il a reconnu. Une saison, 1989-1990, serait sans doute plus juste. A cette époque, l’attaquant, qui s’était longtemps langui en deuxième et troisième division italienne, découvre enfin l’élite sous les couleurs de la Juventus Turin. C’est là qu’il s’épanouira aux yeux des amateurs de football, avant de conquérir le cœur du grand public sous le maillot de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde à domicile.
Ses performances dans le Piémont – vingt et un buts toutes compétitions confondues en cinquante matchs avec la Juve, vainqueur de la Coupe d’Italie et de la Coupe UEFA – lui ouvrent les portes de la sélection nationale le 31 mars 1990, lorsque l’Italie affronte la Suisse en match amical. Il n’était pourtant pas possible d’imaginer que son nom figurerait sur la liste des vingt-deux joueurs retenus par Azeglio Vicini pour le grand rendez-vous estival.
Mais, à la surprise générale, le joueur, alors âgé de 25 ans, a été retenu. équipe Avec de nombreux talents offensifs – Gianluca Vialli, Andrea Carnevale, Roberto Mancini et Roberto Baggio –, le joueur sait qu’il sera cantonné au rôle de remplaçant. Deux minutes, lors du match d’ouverture contre l’Autriche, au stade olympique de Rome, vont contribuer à changer la donne. Préféré à Baggio pour remplacer Carnevale, à la 76eet minute, le Sicilien a ouvert le score de la tête après à peine entré en jeu, offrant la victoire à son équipe (1-0).
Vialli était blessé, Schillaci était titulaire. Mieux encore, il a trouvé le chemin des filets lors de six des sept matches de l’Italie dans le tournoi. « Dans le football, il y a des moments où tout va bien.il a analysé, des années plus tard. Il suffit de respirer et le ballon rentre dans le but. J’étais en état de grâce, c’est tout. Pendant longtemps, « Toto » Schillaci a vu là un signe d’intervention divine.
Les tifosi, eux, vibrent pour cet inconnu aux grands yeux excités, “ce paquet de muscles et de colère qui, l’année précédente, jouait encore en Serie B, à Messine, pour ce “terrone” (terme péjoratif pour les Italiens du Sud) qui peinait à conjuguer le subjonctif mais qui, quand il le faisait, semblait possédé par un démon”a écrit Le timbreen 2011. « Avec mes objectifs, j’ai réuni l’Italie »a-t-il déclaré lors de la Coupe du monde. ” (Son) “Les célébrations irrépressibles, dans lesquelles son visage était un symbole de joie partagée, resteront à jamais l’héritage commun”a réagi Gabriele Gravina, le président de la Fédération italienne de football (FIGC), à l’annonce de son décès.
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