Découvrez les villes où l’assurance habitation coûte le moins cher

Le budget dédié à l’assurance habitation peut varier de un à deux selon la localisation du bien et son exposition aux risques. Ces dernières ont considérablement augmenté en 2022 : le ministère de l’Intérieur dénombre plus de 210 000 cambriolages en 2022, soit une augmentation de 11 % par rapport à 2021, tout comme les pertes liées aux catastrophes naturelles estimées en 2022 à plus de 10 milliards d’euros. Ainsi, si votre ville est régulièrement touchée par des inondations ou des cambriolages, le coût de l’assurance habitation sera mathématiquement plus élevé.

C’est à Paris que l’assurance habitation est la plus chère, avec un prix annuel moyen d’environ 138 euros, selon une étude de la compagnie d’assurance numérique Acheel créée en 2020 qui compte près de 500 000 assurés. Cette étude s’appuie sur un échantillon de 100 000 contrats d’assurance multirisques habitation souscrits entre mai 2021 et janvier 2024, partout en France, toutes formules et surfaces confondues, pour des maisons et des appartements. Vient ensuite Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine (92) avec un prix moyen de 130 euros par an. Marseille (13) ne fait pas beaucoup mieux avec une prime d’assurance habitation de 129 euros. Montreuil et Saint-Denis (93) figurent également dans le top 5 avec des primes respectives de 128 et 124 euros. En Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, les montants sont plus élevés en raison de la multiplication des actes de vandalisme et des cambriolages mais aussi pour la région Occitanie et la région Paca en raison d’une augmentation des catastrophes climatiques.

A l’inverse, Brest (69 euros/an), Rennes (70 euros par an) et Angers (72 euros par an) s’en sortent bien avec une prime inférieure à 100 euros. On retrouve Caen et Limoges dans le top 5 avec des prix autour de près de 78 euros pour l’un et 79 pour l’autre. Les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire et Normandie sont les régions qui connaissent le moins de pertes liées aux phénomènes climatiques ou à la criminalité. “Le moindre coût de construction en Bretagne peut également être un facteur explicatif. À une certaine époque, le taux de délinquance était plus faible, mais il s’inverse aujourd’hui. Je pense qu’une ville comme Rennes ne restera pas deuxième l’année prochaine», évalue Ralph Ruimy, co-fondateur d’Acheel. On retrouve ainsi un écart de prix de 66 % entre Bretagne et Île-de-France et de 44 % entre Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur.