L’homme a été battu le 21 juillet devant sa femme et ses quatre jeunes enfants, après avoir demandé à deux individus conduisant une voiture roulant à vive allure sans permis de ralentir.
Le Figaro de Nice
Comment une simple remarque peut-elle déclencher un tel déchaînement de violence ? C’est la question que doit encore se poser Didier, un sexagénaire habitant Cagnes-sur-Mer, près de Nice (Alpes-Maritimes). Le 21 juillet, vers 21h30, il s’apprêtait à quitter son domicile avec sa femme Patricia et leurs quatre jeunes enfants lorsqu’il a aperçu une voiture sans permis qui roulait à très grande vitesse dans sa rue, faisant des allers-retours. La même qui avait déjà pétaraillé dans le quartier plus tôt dans la journée.
Didier décide alors d’arrêter le véhicule à son passage, demandant à ses occupants de rouler plus lentement et d’arrêter de crier par les fenêtres.“Je leur ai dit de faire attention, qu’il y avait des piétons. Je pense que c’étaient des jeunes mineurs, pas même 16 ans.”il a déclaré au journal régional Belle matinée. Mais voilà, non seulement les deux adolescents n’ont pas obtempéré mais, beaucoup plus grave, ont décidé de se battre avec lui. Il y a d’abord eu les insultes, puis très vite, les coups. Une rafale de coups à l’arrière de la tête, puis au visage. Didier s’est rapidement retrouvé au sol, tentant en vain d’attraper la jambe d’un de ses agresseurs pour le traîner à son tour au sol. En vain. Le passager aurait alors crié à son compagnon : « Tuez-le, tuez-le ! »
Trois semaines d’ITT
Patricia a également été frappée alors qu’elle tentait d’aider son mari.J’ai sorti mon téléphone pour filmer et j’ai commencé à crier. Quand ils ont vu que je filmais, ils sont vite partis.Elle a rapporté au journal local. Le sexagénaire a été grièvement blessé, comme en témoigne une photo prise par Patricia sur laquelle il apparaît avec le visage tuméfié et ensanglanté. Deux dents fêlées, un nez fracturé, un poignet cassé, une blessure à l’œil gauche et une fracture du plancher orbitaire qui l’a laissé complètement incapable de travailler pendant trois semaines.Pour l’instant, c’est prévu pour trois semaines mais je dois me faire opérer des yeux donc ce sera probablement prolongé.”il a ensuite expliqué à Belle matinée.
Une plainte a été déposée au commissariat de Cagnes-sur-Mer et une enquête a été ouverte. L’un des jeunes suspects pourrait être un membre de la communauté des gens du voyage, vivant dans un campement non loin du lieu de l’attaque. « Une enquête préliminaire est en cours. A ce stade, nous ne communiquerons pas davantage afin de ne pas entraver la diligence raisonnable en cours. »a annoncé mardi matin le parquet de Grasse, sans donner plus de précisions.
L’homme a été battu le 21 juillet devant sa femme et ses quatre jeunes enfants, après avoir demandé à deux individus conduisant une voiture roulant à vive allure sans permis de ralentir.
Le Figaro de Nice
Comment une simple remarque peut-elle déclencher un tel déchaînement de violence ? C’est la question que doit encore se poser Didier, un sexagénaire habitant Cagnes-sur-Mer, près de Nice (Alpes-Maritimes). Le 21 juillet, vers 21h30, il s’apprêtait à quitter son domicile avec sa femme Patricia et leurs quatre jeunes enfants lorsqu’il a aperçu une voiture sans permis qui roulait à très grande vitesse dans sa rue, faisant des allers-retours. La même qui avait déjà pétaraillé dans le quartier plus tôt dans la journée.
Didier décide alors d’arrêter le véhicule à son passage, demandant à ses occupants de rouler plus lentement et d’arrêter de crier par les fenêtres.“Je leur ai dit de faire attention, qu’il y avait des piétons. Je pense que c’étaient des jeunes mineurs, pas même 16 ans.”il a déclaré au journal régional Belle matinée. Mais voilà, non seulement les deux adolescents n’ont pas obtempéré mais, beaucoup plus grave, ont décidé de se battre avec lui. Il y a d’abord eu les insultes, puis très vite, les coups. Une rafale de coups à l’arrière de la tête, puis au visage. Didier s’est rapidement retrouvé au sol, tentant en vain d’attraper la jambe d’un de ses agresseurs pour le traîner à son tour au sol. En vain. Le passager aurait alors crié à son compagnon : « Tuez-le, tuez-le ! »
Trois semaines d’ITT
Patricia a également été frappée alors qu’elle tentait d’aider son mari.J’ai sorti mon téléphone pour filmer et j’ai commencé à crier. Quand ils ont vu que je filmais, ils sont vite partis.Elle a rapporté au journal local. Le sexagénaire a été grièvement blessé, comme en témoigne une photo prise par Patricia sur laquelle il apparaît avec le visage tuméfié et ensanglanté. Deux dents fêlées, un nez fracturé, un poignet cassé, une blessure à l’œil gauche et une fracture du plancher orbitaire qui l’a laissé complètement incapable de travailler pendant trois semaines.Pour l’instant, c’est prévu pour trois semaines mais je dois me faire opérer des yeux donc ce sera probablement prolongé.”il a ensuite expliqué à Belle matinée.
Une plainte a été déposée au commissariat de Cagnes-sur-Mer et une enquête a été ouverte. L’un des jeunes suspects pourrait être un membre de la communauté des gens du voyage, vivant dans un campement non loin du lieu de l’attaque. « Une enquête préliminaire est en cours. A ce stade, nous ne communiquerons pas davantage afin de ne pas entraver la diligence raisonnable en cours. »a annoncé mardi matin le parquet de Grasse, sans donner plus de précisions.