CRITIQUE – Il estime que « 170 ans d’acharnement n’ont pas suffi à vaincre la volonté kanak de redevenir souverain de son destin et personne n’y parviendra jamais »
C’est depuis le Sénégal que Jean-Luc Mélenchon a réagi à la situation actuelle en Nouvelle-Calédonie. L’opposant de gauche radicale a expliqué mercredi avoir vu dans les émeutes, qui ont fait quatre morts dans l’archipel, la manifestation d’un retour au « néocolonialisme », sans issue selon lui.
Le leader de LFI, en visite jusqu’à samedi dans ce pays d’Afrique de l’Ouest à l’invitation du parti panafricaniste et souverainiste Pastef, vainqueur de la récente élection présidentielle, a rappelé les événements de Thiaroye au Sénégal en décembre 1944, dans un communiqué après une visite à la maison de l’ancien président Léopold Sédar Senghor à Dakar. Les troupes coloniales et les gendarmes français avaient tiré sur des tirailleurs sénégalais rapatriés qui réclamaient leurs arriérés de solde. Des dizaines de tirailleurs avaient été tués.
Mélenchon veut un geste de Macron
« Si j’évoque en ce moment cet épisode du néocolonialisme, c’est parce que la France, qui pensait initialement s’en sortir, y revient en ce moment, et au moment où je vous parle, nous devons souffrir de trois des morts parmi de jeunes Kanaks et un gendarme français, tué à Nouméa », a déclaré Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, « cent soixante-dix ans d’acharnement(…) Lire la suite sur 20minutes
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