GAZA – Un député et un candidat aux élections européennes au commissariat. Mardi 23 avril, la présidente du groupe France Insoumise à l’Assemblée nationale Mathilde Panot a révélé avoir été convoquée par la police judiciaire pour apologie du terrorisme, quelques jours après la même annonce concernant Rima Hassan.
Depuis l’attentat du Hamas en Israël le 7 octobre, des centaines de procédures pour apologie du terrorisme ou incitation à la haine ont été lancées en France, selon le ministère de la Justice cité par Le monde en janvier. Dans les commissariats de police, des militants, des syndicalistes, des hommes politiques et des citoyens ordinaires défilent pour faire connaître leurs positions concernant la guerre en cours à Gaza.
Si une minorité de ces procédures ont abouti à des poursuites, des condamnations ont également été prononcées, à commencer par le secrétaire départemental de la CGT du Nord pour un tract syndical diffusé le 10 octobre indiquant qu’en Palestine, au cours des dernières décennies, « les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulés. Depuis samedi (7 octobre, NDLR), ils reçoivent les réactions qu’ils ont provoquées. »
Comment en est-on arrivé à cette multiplication des procédures d’apologie du terrorisme ? Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, HuffPost revient sur la loi antiterroriste du 13 novembre 2014, qui a inscrit ce délit dans le droit pénal, une petite révolution juridique d’abord proposée par la droite à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis concrétisée sous François Hollande, par son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
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Depuis l’attentat du Hamas en Israël le 7 octobre, des centaines de procédures pour apologie du terrorisme ou incitation à la haine ont été lancées en France, selon le ministère de la Justice cité par Le monde en janvier. Dans les commissariats de police, des militants, des syndicalistes, des hommes politiques et des citoyens ordinaires défilent pour faire connaître leurs positions concernant la guerre en cours à Gaza.
Si une minorité de ces procédures ont abouti à des poursuites, des condamnations ont également été prononcées, à commencer par le secrétaire départemental de la CGT du Nord pour un tract syndical diffusé le 10 octobre indiquant qu’en Palestine, au cours des dernières décennies, « les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulés. Depuis samedi (7 octobre, NDLR), ils reçoivent les réactions qu’ils ont provoquées. »
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