derrière le phénomène pop, des enjeux économiques spectaculaires

Sa tournée est déjà considérée comme la plus lucrative de l’histoire, avec près de 2 milliards d’euros de revenus et de retombées économiques attendus. A 180 euros en moyenne, les billets pour ses concerts parisiens, du 9 au 12 mai, se sont arrachés en quelques secondes. Parmi ses fans, un tiers vient de l’étranger. Trois « Swifties » sont arrivés la veille en provenance des Etats-Unis et d’Allemagne. Parmi eux, Tabitha Leonard, originaire du Colorado, a payé 1 200 euros pour trois jours à Paris.

Les bars et les hôtels apprécient

Quatre concerts, des « Swifties » qui ne ménagent pas leurs dépenses : le cocktail gagnant des hôteliers de Paris et de petite couronne. La clientèle américaine à elle seule a bondi de 43% les jours de concerts par rapport à l’année dernière. Le propriétaire d’un bar situé tout près de La Défense Arena s’attend à voir son chiffre d’affaires doubler. La taille de la salle a été augmentée, passant de 42 000 à 45 000 spectateurs.