Ils sont un peu plus de 60 qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris. Plus de 3 000 athlètes ou entraîneurs ont rejoint les forces armées. 400 sont morts au combat.
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En Ukrainestades, gymnases et les vélodromes ont été transformés dans les refuges pour réfugiés et sont donc peu pratiques. Les piscines et les patinoires ont été détruites par les bombardements. La pression psychologique est permanente : inquiétude pour les proches, sommeil interrompu, interruptions par les sirènes. Par exemple, mardi matin, à Kiev, il y a eu deux grandes alertes de missiles balistiques. Dans ces cas-là, il faut tout laisser tranquille et courir se mettre à l’abri pendant quelques minutes ou quelques heures. On ne sait jamais combien de temps durera cette alerte. Et ces conditions sont également valables pour les sportifs de haut niveau.
Malgré toutes ces difficultés, un peu plus d’une soixantaine se sont qualifiés. Et Ppendant les Jeux, pour ces athlètes ukrainiens, la guerre sera évidemment constamment présente en arrière-plan. Plus de 3 000 athlètes ou entraîneurs rejoint les forces armées, 400 sont mort au combat. C’est à eux que les concurrents dédieront leurs médailles. Certains judokas cousaient même un petit drapeau jaune et bleu sur leur kimono. Peut-être aussi, parce que leur sport est celui de Vladimir Poutine.
Le grand flou de la participation des athlètes russes
LE Le CIO, qui a interdit la Russie et la Biélorussie en tant qu’États, propose aux athlètes de participer à titre individuel, sous un drapeau neutre, sans hymne national, sans défilé lors de la cérémonie d’ouverture. Le CIO pose également plusieurs conditions, comme ne pas avoir soutenu la guerre, ne pas être lié à l’armée ou aux services de sécurité. Moscou juge ces contraintes humiliantes, mais pourrait envoyer, malgré tout, une quarantaine d’athlètes à Paris. De son côté, l’Ukraine a encore du mal à digérer la décision et publie régulièrement des listes de noms d’athlètes russes qui, selon elle, ont un lien avec l’invasion.
Emmanuel Macron a assuré, le 15 avril, vouloir faire un “Trêve olympique”, pour faire taire les armes pendant la compétition. Mais PPour l’instant, cette proposition est reçue du bout des lèvres à Moscou. LLe porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, explique même qu’une pause dans les combats donnerait à l’Ukraine le temps de se rétablir. regroupe ses forces et se réarme. Emmanuel Macron demandera le président chinois, Xi Jinping, qui a déjà tenté de mettre en place cette trêve à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de 2022, et qui sera à Paris dans quelques semaines.