« Parfois, nous disons que nous ne connaissons pas la cause de la maladie d’Alzheimer » explique Juan Fortea à New York Times. Mais pour environ 20 % des cas, «on peut remonter à la cause, et la cause est dans les gènes». Neurologue spécialisé dans cette maladie neurodégénérative à l’hôpital Sant Pau de Barcelone, en Espagne, il est également l’un des auteurs d’une étude remarquée dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Médecine naturelle.
Dans ce travail, il a examiné le rôle du gène APOE, en particulier la variante APOE4. Et il montre que «la quasi-totalité des personnes possédant deux copies d’APOE4 dans leur génome (et qui représentent 2 à 3% de la population générale) développeront la forme tardive de la maladie d’Alzheimer, résumé Le gardien. Cela suggère qu’il ne s’agit pas seulement d’un facteur de risque mais d’une cause.
Il faut savoir que la forme tardive de la maladie d’Alzheimer, qui survient bien après 65 ans et touche la grande majorité des patients, n’avait jusqu’à présent aucune cause identifiée. Le site spécialisé dans l’actualité médicale StatActualités indique que :
« Les scientifiques ont (néanmoins) identifié le variant APOE4 dans les années 1990