Des manifestants pro-palestiniens bloquent le Golden Gate Bridge de San Francisco pendant 5 heures

toiune file interminable de voitures arrêtées sur le célèbre pont rouge et des conducteurs en colère. Lundi, des militants pro-palestiniens ont bloqué le Golden Gate Bridge à San Francisco pendant près de cinq heures, scandant « Arrêtez le monde à Gaza ». Un coup d’Etat du mouvement « A15 Action », qui réclamait le 15 avril un « blocus économique pour libérer la Palestine » dans une quarantaine de métropoles, avec des perturbations particulièrement marquées aux Etats-Unis.

À San Francisco, la circulation a été stoppée dans les deux sens sur le Golden Gate Bridge par des dizaines de militants, certains enchaînés les uns aux autres ou à des véhicules. « Cela fait trois heures que nous sommes bloqués. Je viens de faire pipi», a témoigné un conducteur dans une vidéo publiée sur X. Tandis que la police restait attentiste, les esprits s’échauffaient. « Sortez de cette putain de route », dit un homme exaspéré. La police a finalement délogé les manifestants en début d’après-midi, et une trentaine de personnes ont été interpellées.

Un drapeau du Hezbollah sur le pont de Brooklyn

À Oakland, à l’est de la baie de San Francisco, des militants ont bloqué une section de l’autoroute 880, notamment en s’attachant à des fûts remplis de béton pesant près de 300 livres, selon NBC News.

A Chicago, des manifestants ont bloqué un accès à l’aéroport O’Hare. Les passagers sont descendus de la voiture pour terminer le trajet à pied avec leurs valises.

À New York, quelques dizaines de personnes ont manifesté sur une section piétonne du pont de Brooklyn, mais la police a rapidement écarté les manifestants un à un pour les arrêter. Un journaliste de Fox News a affirmé avoir vu un drapeau du Hezbollah, ce qui semble être confirmé par autres photos partagées en ligne.

A Los Angeles enfin, des centaines de personnes ont manifesté en fin d’après-midi – mais sans blocage – pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza.

Lundi, le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré qu’Israël avait mis sur la table un accord « important » prévoyant un cessez-le-feu de six semaines en échange de la libération d’un nombre indéterminé d’otages israéliens. Une proposition que le Hamas a « rejetée ».