Des milliers de manifestants se sont rassemblés « dans toute la France »Samedi 14 septembre, pour soutenir Gisèle Pelicot, droguée par son mari puis violée par des dizaines d’hommes jugés à Avignon, rapporte Le Gardien.
« L’indignation suscitée par son calvaire (…) a conduit à des manifestations dans tout le pays »note le journal britannique. Celles-ci, convoquées par des groupes féministes, ont eu lieu dans une trentaine de villes, comme Paris et Marseille.
A Paris, une foule d’environ 700 personnes, « principalement des femmes »Des manifestants se sont rassemblés sur la place de la République, certains portant des pancartes en soutien à Gisèle Pelicot et à toutes les victimes de violences sexuelles, rapporte l’agence de presse Reuters. Actualités du cielUne pancarte disait : « Victimes, nous vous croyons. Violeurs, nous vous voyons. ». Une autre inscription de portrait « Gisèle pour tous. Tous pour Gisèle ».
« Nous devons parler de la culture du viol. Après sept ans de MeToo, nous savons qu’il n’existe pas de type particulier de victime… ni de type particulier de violeur »a expliqué à la chaîne britannique l’activiste Anna Toumazoff, l’une des organisatrices de la manifestation parisienne.
Une affaire qui « dépasse les frontières françaises »
A Marseille, Martine Ragon, 74 ans, a déclaré qu’elle était là pour « dénoncer la culture du viol ». « Ce procès très médiatisé permettra d’en parler et de sensibiliser l’opinion publique. » a-t-elle déclaré aux journalistes. « Nous devons soutenir les femmes qui sont traitées de cette façon. Quand on entend certaines histoires, on se demande comment un homme peut traiter une femme de cette façon. »a ajouté son compagnon, Gérard Étienne, 75 ans.
L’affaire est « Le summum de l’horreur, cristallisant tout ce qui ne devrait plus jamais se reproduire »a dénoncé Déborah Poirier, 36 ans, lors de la manifestation de Nice.
Des manifestations ont également eu lieu en Belgique. Environ 250 personnes, selon les chiffres de la police, se sont rassemblées samedi après-midi à Bruxelles en soutien à Gisèle Pelicot, selon le site Internet de l’association. RTBF. RTLqui écrit que ce cas de violence sexuelle « traverse les frontières françaises »rapporte également un rassemblement à Liège.
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