Des militants anti-nucléaires à la tête de la Commission européenne

EAu final, c’est la France qui perd… La démission fracassante de Thierry Breton de la Commission européenne n’était déjà pas un bon signe. Mais la nomination par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de deux militants antinucléaires notoires, le Danois Dan Jorgensen et l’Espagnole Teresa Ribera, aux postes de commissaires à l’énergie et à la transition écologique résonne comme une terrible nouvelle pour la France. Comme l’explique sans détour Géraldine Woessner, en plus d’affaiblir considérablement l’influence française à Bruxelles, ces nominations risquent de compromettre les efforts rapides de décarbonation des pays de l’Est de l’Europe. En privilégiant une stratégie énergétique fondée sur les énergies renouvelables, au détriment du nucléaire, les nouveaux commissaires européens devraient renforcer l’axe énergétique Madrid-Berlin qui s’appuie sur le gaz renouvelable. Non sans créer nombre de conflits d’arbitrage du fait d’une gouvernance complexe impliquant pas moins de six commissaires liés à l’énergie. Les recommandations du récent rapport Draghi sur la nécessité d’une politique énergétique cohérente devront visiblement attendre…

► SPIRALE. Il s’agit d’un procès qui, plus que tout autre, met en lumière les mécanismes de radicalisation et d’influence au sein des familles djihadistes, chroniqués par la plume fine de Bartolomé Simon. Fatma, 33 ans, est l’ex-femme de Peter Cherif, le commanditaire présumé de l’attentat de Charlie Hebdo. Radicalisée par son frère Bou (…) Lire la suite