Alors qu’une centaine de manifestations sont prévues dans toute la France le 7 septembre, une partie de la gauche, La France Insoumise en tête, a choisi la rue comme échauffement avant un automne politique qui s’annonce chaud.
“ Déni de démocratie “, “ Les Français n’ont pas voté pour ça “, ” qu’il (Macron) démissionne » : dans les cortèges descendus dans la rue le 7 septembre, les mêmes mots, souvent, pour exprimer l’indignation, le ressentiment et la colère face à la nomination des LR Michel Barnier comme Premier ministre, un poste qu’Emmanuel Macron a refusé à Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), arrivée en tête des législatives anticipées de juillet.
La manifestation parisienne a débuté vers 14h30 place de la Bastille. La colère exprimée était d’abord dirigée contre Emmanuel Macron et son ” coup d’état démocratique “, selon les mots des initiateurs de la marche, furieux de ne pas voir Lucie Castets, candidate d’une gauche unie avec 193 députés, nommée à Matignon.
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