La vidéo semble tout à fait innocente au premier abord : des oiseaux migrateurs sont emportés par les vents qui soufflent entre les montagnes et les prairies de la vallée de la Bekaa (nord du Liban). Puis une détonation se fait entendre, et l’un des oiseaux tombe du ciel et retombe inerte au sol. Il a été abattu par un braconnier. Thé Tuteur, De nombreux chasseurs libanais partagent désormais ce genre de vidéos sur le réseau social TikTok. Mais dans quel but ?
Interrogé par le quotidien britannique, Michel Sawan, directeur de l’Association libanaise des oiseaux migrateurs, affirme qu’il s’agit d’une pure activité de loisir : « Ces gens tuent des oiseaux pour avoir des likes. Mais s’ils n’avaient pas d’endroit où poster leurs vidéos, ils arrêteraient de tirer ! » il était ainsi indigné.
Et les conséquences de cette tendance sont évidentes : chaque année, près de 2,6 millions d’oiseaux migrateurs sont abattus dans cette région, rapporte BirdLife International. La plupart des carcasses ne sont pas récupérées, mais simplement abandonnées au fond de la vallée. En principe, cette chasse est interdite par la loi libanaise, mais, comme le rapporte BirdLife International, Tuteur, « Entre l’incompétence du gouvernement, la crise financière et le conflit entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud, il reste très peu de ressources à allouer au contrôle des interdictions de chasse. » En 2023, L’Indépendant déjà estimé que ces oiseaux étaient « victimes de la crise économique ».
Résultat, seul le système associatif reste en place pour protéger ces oiseaux. Accompagnés sur le terrain par des unités anti-braconnage, ils traquent les braconniers. Ces derniers sont alors arrêtés et leurs armes confisquées. Mais cela ne les empêche pas de revenir. L’Indépendant ainsi affirmé qu’il y avait « de plus en plus de braconniers (…), au point que certaines espèces d’oiseaux risquent de s’éteindre, voire de disparaître complètement ».
La vidéo semble tout à fait innocente au premier abord : des oiseaux migrateurs sont emportés par les vents qui soufflent entre les montagnes et les prairies de la vallée de la Bekaa (nord du Liban). Puis une détonation se fait entendre, et l’un des oiseaux tombe du ciel et retombe inerte au sol. Il a été abattu par un braconnier. Thé Tuteur, De nombreux chasseurs libanais partagent désormais ce genre de vidéos sur le réseau social TikTok. Mais dans quel but ?
Interrogé par le quotidien britannique, Michel Sawan, directeur de l’Association libanaise des oiseaux migrateurs, affirme qu’il s’agit d’une pure activité de loisir : « Ces gens tuent des oiseaux pour avoir des likes. Mais s’ils n’avaient pas d’endroit où poster leurs vidéos, ils arrêteraient de tirer ! » il était ainsi indigné.
Et les conséquences de cette tendance sont évidentes : chaque année, près de 2,6 millions d’oiseaux migrateurs sont abattus dans cette région, rapporte BirdLife International. La plupart des carcasses ne sont pas récupérées, mais simplement abandonnées au fond de la vallée. En principe, cette chasse est interdite par la loi libanaise, mais, comme le rapporte BirdLife International, Tuteur, « Entre l’incompétence du gouvernement, la crise financière et le conflit entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud, il reste très peu de ressources à allouer au contrôle des interdictions de chasse. » En 2023, L’Indépendant déjà estimé que ces oiseaux étaient « victimes de la crise économique ».
Résultat, seul le système associatif reste en place pour protéger ces oiseaux. Accompagnés sur le terrain par des unités anti-braconnage, ils traquent les braconniers. Ces derniers sont alors arrêtés et leurs armes confisquées. Mais cela ne les empêche pas de revenir. L’Indépendant ainsi affirmé qu’il y avait « de plus en plus de braconniers (…), au point que certaines espèces d’oiseaux risquent de s’éteindre, voire de disparaître complètement ».