Suite aux incidents survenus dans la prison de Makala, en RDC, qui ont tourné au bain de sang dans la nuit du 1er au 2 septembre, des ONG de défense des droits des femmes réclament l’accès aux lieux. Lors des événements, décrits comme une tentative d’évasion, de nombreuses femmes ont été violées et restent sans assistance ni soins nécessaires.
En République démocratique du Congo, une semaine après le bain de sang à Makalala plus grande prison du pays, le bilan humain reste encore incertain. Les autorités parlent toujours de 129 prisonniers mortssoit abattus par les forces de l’ordre, soit étouffés ou piétinés dans le chaos qui s’ensuit.
Le nombre de femmes violées est également très élevé. Les autorités estiment à 156 le nombre de viols sur plus de 300 femmes détenues. Un chiffre invérifiable, selon les ONG de défense des droits des femmes.
Les autorités ont commencé à entendre les détenus accusés de viol vendredi 6 septembre, dans une salle d’audience mobile.
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